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APPLICATIONS G F.',OLOGIQUES
DE LA SPÉLÉOLOGIE
Rabanel (Hérault), à Viazac (Lot). Se trouve-t-on alors en présence d'une alluvion souterraine et d'un résidu de
Cong (Irlande), qui ne m'ont pas permis d'atteindre les communications souterraines existant entre les deux loughs (lacs) Mask et Corrib. Le Katavothre de Gatzouna
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décalcification, ou bien -au sommet d'une zone intercalaire de marne argileuse formant niveau d'eau? Dans le premier
cas la désobstruction du bouchon peut réussir. Pour le second cas, j'exprimais, en 1889 (*), à la suite de ma première campagne, la crainte « qu'a la base des dolomies
supérieures des Causses, le couronnement argileux des marnes constituât une couche imperméable »; et je me
(Péloponèse) se continue par une fissure impénétrable d'au
moins 18 mètres de profondeur (Les Abîmes, p. 510; V. aussi p. 113, 203, 207). Que donnerait l'élargissement de ces fentes ? l'échec de la grotte des Morts ? ou l'étonnant résultat de Trébic ? Les sources basses du Causse Méjean, toutes siphonnantes à plus ou moins brève
ces marnes se
distance., sont, sans doute possible, la fin de courants
déversent plus bas par de menues gerçures de suintement, ou bien, comme l'a indiqué M. Fabre, par des failles (ou diaclases) coupant les plans d'eau superposés aux marnes.
souterrains, comme ceux du Tindoul, de Padirac, du
demandais si les eaux retenues par
La question reste pendante: dans les zones marneuses,
plus ou moins pâteuses et délayables, le hasard et le déblaiement peuvent seuls faire découvrir des fentes assez larges et assez libres pour livrer passage àl'homme et lui permettre de suivre l'eau.
Mas Raynal, des Combettes, de la Piuka ! Tenant compte
de la distance, et de la pente de ces rivières intérieures (qui atteint parfois 15 p. 100), et se rappelant qu'elles ont pu être rejointes naturellement par les gouffres eux-mêmes,
là où d'épaisseur du plateau ne dépasse pas 100 mètres, il est absolument permis d'espérer à Hures un nouveau Trébiè, peut-être guère plus profond,
et menant à
M. Arnal (en 1892) a été arrêtée par un gros tronc fermant une crevasse (à 130 mètres sous terre), dans
l'aqueduc-réservoir d'une source. A cause de la grande différence d'altitude, il est probable que le soutirage du drainage a été assez énergique pour pratiquer de larges canaux de descente. Tout est subordonné, comme dans le cas précédent, à la teneur en argile des zones intermédiaires entre les abîmes et les sources et au degré de colmatage souterrain des fentes naturelles de ces zones. L'aven de Hures, que je viens de citer, est un des premiers dont il faille tenter la désobstruction. C'est celui qui présente le plus de chance -de pénétrer de part en
laquelle les pierres tombaient beaucoup plus bas; se rétrécissant ainsi, le trou de Champniers (Charente) m'a empêché d'arriveriux réservoirs inconnus de la Touvre ; de même,
part un grand Causse, plus puissant que le Larzac au MasRaynal. Quand une telle pénétration réussira, on y résondra sans doute de capitaux problèmes hydrologiques. C'est
j'ai rencontré pareil obstacle dans les petits gouffres de
une entreprise de l'avenir, aujourd'hui amorcée à ses deux extrémités : mais sa réalisation exigera des travaux qu'un particulier ne saurait entreprendre. Il y a des cavités oà l'échappement intérieur des eaux
3° Terminés, après une plus ou moins longue descente de
grand diamètre, par des fissures si étroites qu'on peut les dire capillaires : à Combelongue (Causse Noir),- j'ai pu,
en vrai ramoneur, descendre dans une cheminée de ce
genre, de 30 à 50 centimètres de diamètre, pendant 25 mètres ; plus bas, la fissure se prolongeait d'autant au moins, mais avec 15 centimètres seulement de diamètre;
à l'abîme de Hures (Causse Méjean), l'exploration .de
(*)
Bulletin de la Société géologique, 3° série, t. XVII, 20 mai 1889,
p. 619.