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APPLICATIONS GÉOLOGIQUES
DE LA SPÉLÉOLOGIE
fin de la Recca de Saint-Canzian ; Schmidl, 13',60 au lac des Protées de Planina, et M. Putick, 15 mètres au même endroit. En 1878, l'expérience du plongeur Ottonelli, dirigée par M. Bouvier, a prouvé que le siphon de la source
Quelques caRivières souterraines sans siphons. vernes sont traversées par l'eau sans siphons interposés, mais elles sont rares, et les principaux exemples sont le
de Vaucluse a au moins 30 mètres de profondeur. Celui de Trébié, à l'étiage, arrive à 21 mètres ,de profondeur, soit à 2 mètres au-dessous du niveau de la' mer (*) Et remarquons que, derrière le siphon de Marble-Arch, dont de bienheureux effondrements m'ont permis d'examiner le réservoir d'amont, ce n'est pas une nappe d'eau que j'ai trouvée, mais bel et bien Une rivière courante, où mon bateau a pu flotter pendant plus de 500 mètres.. Je reviendrai dans ma seconde partie sur le fonctionnement des siphons souterrains, et je n'ai plus que deux ou trois remarques à faire sur les sources des terrains
Esetate-Boli, en Transylvanie (**); les grottes de Pung et du Nam-Hin-Boune, en Judo-Chine, etc. Enfin, les sources Sources intermittentes régulières. intermittentes dites régulières ou périodiques, ou à jaillissements également espacés, demeurent encore énigma-
calcaires. Fausses sources.
sources intermittentes, irrégulières ou temporaires, sont généralement les trop-pleins de sources voisines on peu
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J'ai indiqué, avec M. Édouard qu'il ne fallait pas considérer comme des Dupont (**), les rivières qui, formées àl'air sources proprement dites >libre et perdues dans des goules, reparaissent après un plus ou moins long parcours souterrain, comme la Lesse - à Han, la Piuka à Planina, la Punkwa en Moravie, la Buna à Blagaj (Herzégovine), l'Ombla ,à Raguse (Dalmatie), la plupart des Kephalovrysis (sources) de Grèce, le Clapham-
Beck à Ingleborougll, la Cladagh à Marble-Arch, etc. (**") . M. Schlsing, dans le mémoire cité ci-dessus, a sanctionné cette distinction entre les vraies et les fausses sources et montré quelle importance elle présente, au point de vue hygiénique, pour la filtration et la .pureté des eaux (****). (*) Spelunca, re' 4 (1895), p. 148. (**) Ed. DUPONT, Bulletin de la Société belge d'hydrologie, t. IV, MAnTEL, Comptes rendus de l'Académie des 15 juillet 1890, p. 205 ; Les Abîmes, p. 549, 532. Sciences, 21 mars 1892 ; ("**) Les Abîmes, p. 553. (****) V. aussi ma note sur la contamination des sources de terrains Comptes rendus de l'Accidémii des Sciences, 21 mars 1892, calcaires.
Mas d'Azil et Bramabiau, en France; Douboca, en Serbie (*);
tiques; toutes sont trop étroites, ou au moins trop dangereuses, pour être explorées 'à l'intérieur ; on reste réduit, sur leur mécanisme, à l'hypothèse du jeu de siphons d'inégaux diamètres, séparés par des réservoirs se vidant plus vite qu'ils ne se remplissent. Les autres Sources intermittentes irrégulières.
éloignées.
Je, m'en occuperai aussi dans la seconde partie; et je résume ce qui concerne le rôle .hydrologique des cavités naturelles du sol en disant que les eaux d'infiltration sont absorbées par les abimes et autres crevasses superficielles, emmagasinées par les cavernes et débitées par les sources. Je n'ai rien à ajouRECHERCHES DIVERSES A EFFECTUER. ter à ce que l'on sait déjà ou à ce que j 'ai précédemment écrit sur les recherches paléontologiques effectuées ou restant à. sur effectuer sous le talus d'éboulements des abîmes, l'origine des phosphorites du Quercy dans les crevasses des Causses de Tarn-et-Garonne, des phosphates d'alumine de sur les glacières naturelles et les diverses Minerve,
théories dont elles ont été l'objet, (*) V. Spelunco, re 3 (1895), par le D CV1J1é. (*') KRAUS, Ilehlenkunde, p. 59-60.
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