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POMPES SANS PISTON
A TRANSMISSION PNEUMATIQUE
conduite de retour permettant de procéder par aspiration. 11 sera bon, toutefois, d'éviter les fortes aspirations, parce que le piston du compresseur n'agit alors que sur
des quantités d'air très faibles, d'oit résulte la nécessité d'un grand nombre de coups de piston pour un petit effet et, par conséquent, une perte de temps. Conclusions.
On atteindrait des hauteurs quelconques avec l'un ou l'autre des types d'installation décrits, dans les mômes limites de pression et de rendement, en multipliant le nombre des appareils à proportion des hauteurs. La conduite de retour permet de placer l'appareil le plus bas au-dessus des eaux à épuiser. Les deux types d'installation présentent à peu près les -
mômes rendements, dans les limites de pression que nous avons étudiées. Les frais de construction ne semblent pas devoir différer notablement.
On peut associer un appareil à courant intermittent (fig. 1) à des appareils à courant continu, application qui se présentera notamment lorsqu'on aura besoin d'une partie de l'air comprimé pour l'aérage de mines ou de galeries.
On pourra aussi placer -au fond du puits un appareil a
basse pression (fig. 1) avec aspiration de -12 atmosphère Par exemple, permettant de placer l'appareil hors de l'eau et refoulant à 3 atmosphères dans un appareil à haute pression (fig. 5 et 6) installé à côté de lui. Celui-ci à son -
.
tour refoulerait l'eau à une pression beaucoup plus élevée,
atmosphères par exemple, permettant d'atteindre 140 mètres de hauteur d'un seul jet avec Courant con7 15
tinu.
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Cette installation impliquerait deux compresseurs, l'un à basse pression, 3 atmosphères, faisant marcher l'appareil
fig. 1 et alimentant le second compresseur par une soupape réglée à 3. atmosphères ; le second faisant marcher l'appareil fig. 6 avec le cycle fermé déjà décrit, dans les limites dé pression de 3 atmosphères à 15 atmosphères, rapport 5, dont nous avons déjà indiqué les rendements. Les. rendements des appareils ci piston liquide sont beaucoup plus élevés que ceux des machines ordinaires. Cette supériorité tient aux causes suivantes 1° Deux pistons solides sont supprimés 2° Lorsqu'on n'utilise pas la détente, on peut fonction-
ner à basse pression, quelle que
soit la hauteur à
atteindre ;
3° Lorsqu'on fonctionne à moyenne ou haute pression, on retrouve dans le retour d'air au compresseur la plus grande partie du travail de compression, avec peu d'écart entre la température de l'air comprimé et celle de l'air détendu.
Le remplacement des machines par des appareils de chaudronnerie de fabrication facile implique l'économie de construction. Les frais d'entretien disparaissent au-delà du compresseur.