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SUR UN MODE PARTICULIER D'AVARIES
LE LONG DES RIVURES DE CHAUDIRES
dent, mais à celui; de gauche, le long de Sa rivure de droite, et comme toujours à la virole d'avant. On avait, réparé cette avarie par la pose d'une pièce rivée, en forme de bande longitudinale de 1'1,20 de longueur et 0rn,17 de largeur. Puis, en septembre 1895, à la rivure de droite du bouilleur de droite, là on bientôt la déchirure en grand devait se produire, une fuite se manifesta. Un ouvrier, envoyé par le constructeur, examina la partie fuyante, crut à un simple desserrage des tôles,
cassure dont la fig. 13 indique l'emplacement, analogue à celui des avaries précédemment étudiées. Il y avait eu à l'évidence une fissure ancienne, longue de 38 à 40 centi-
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et effectua un matage, toujours sur une longueur de 1,20, le 2 octobre 1895. C'était deux mois avant. l'explosion. Ce matage, loin d'être un remède, contribua sans doute
à augmenter l'avarie. La fuite, au lieu de cesser, s'aggrava; une correspondance fut échangée entre l'usinier et le constructeur à qui ne payerait pas la réparation à faire; finalement, le chauffeur ayant représenté à son patron que des mesures sérieuses s'imposaient, il fut décidé,
le 7 décembre au matin, qu'on arrêterait la chaudière le soir ; mais elle fit explosion dans la matinée. M. Janet, dans l'enquête qui a suivi l'accident, a constaté que le bord dé la tôle extérieure avait été à tel point recourbé par le matage qu'il présentait un bec de près de 3 millimètres de saillie. Un autre exemple Autres cas d'avaries .analogues. de fissure en dehors des rivets, le long d'une clouure longitudinale, est fourni par une explosion survenue, le 2 mars 1894, dans une usine du Pouzin. La chaudière était .du type à flammes renversées ; c'est le corps inférieur, de 1'1,20 de diamètre, construit en tôle de 8 Millimètres d'épaisseur primitive (timbre: eg,5), qui s'est fragmenté suivant diverses lignes. D'après l'allure générale du déroulement, qu'il a subi, on. est conduit à placer la déchirure initiale le long de la clouure longitudinale de gauche d'une
des viroles de là partie postérieure. Là se trouvait une
mètres; une mince Couche de tartre dur et translucide tapissait en cet endroit la tranche du métal sur_ toute son épaisseur.
Ce qui différencie notablement ce cas d'avec ceux précédemment étudiés, c'est que l'avarie an-
cienne est restée de peu d'étendue, et qu'il n'y a eu d'accident qu'au bout d'un temps très lông, par le concours de causes
multiples et importantes de fatigue. La chaudière, quand elle a sauté, n'avait pas moins de trente ans d'âge. Le corps inférieur avait dû souffrir d'être mal soutenu par les chandeliers placés au-dessous de lui; il était ovalisé de 85 millimètres ; de
plus, il était corrodé en plusieurs points
ses nettoyages avaient laissé à désirer.
no. 13.
Les tôles de ce vieil appareil étaient aigres,
autant qu'on' en peut juger par les essais de traction qui ont été faits sur ses débris déformés. Dans une explosion survenue, en 1894, à Bayonne, on trouve encore une déchirure produite dans le recouvrement d'une rivure longitudinale de bouilleur, en dehors des trous de rivets, mais, cette fois, dans la tôle extérieure de l'assemblage; de sorte que la question se présente dans des conditions différentes; les effets de surchauffe ont pu jouer le rôle essentiel, d'autant plus que l'eau d'alimentation donnait lieu à des dépôts très abondants.
Mais un cas particulièrement utile à citer en terminant ces comparaisons est celui d'une batterie de chaudières qui avait été installée vers 1888, dans une usine de Pantin. Ces chaudières avaient --été faites en tôles