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126 NOTE SUR LA SEPARATION DES CHARBONS PULVERULENTS
En ouvrant ou fermant le diaphragme F", on peut faire
varier la quantité de poussier obtenu en P3, et corrélativement la quantité de grains, un peu plus petits que les grains P1, obtenus en P. Toute la poussière qui est projetée contre la paroi de la chambre T se réunit et se rassemble à la partie inférieure en P3, ou elle est; reprise et débitée par le distributeur à volume variable D'.
Si, au contraire, il y a, un intérêt pratique à faire un dernier classementdans cette poussière, on peut ouvrir la porte A et laisser cracher la veine fluide ; les matières sont tout naturellement classées par équivalence, c'est-àdire que les mobiles décrivent des trajectoires d'autant plus tendues qu'ils -sont plus légers, la poussière impalpable se trouvant avoir la portée la pins longue ; une succession de caisses judicieusement compartimentées permet de recueillir les produits: Classeur à vent de Lagrange. Cet appareil procède du même principe que le précédent, mais il a été simplifié. Il se compose essentiellement d'un distributeur formé d'un
bac et d'une vis d'étalage tournant à 70 tours- et par laquelle on peut faire passer 12.000 kilogrammes à l'heure d'un poussier maigre préalablement calibré dé 0 à 5 millimètres. Le charbon tombe en nappe par. une fente ménagée à
la partie inférieure du bac et dont on peut faire varier la largeur. Il est reçu sur un plan, incliné à 45°, très court, où il est soumis à Faction d'une lame d'air horizontale. Cet air est lancé par un ajutage rectangulaire long de 1 mètre,
large de 10 millimètres (Pl. HI, fig. 5 et 6); ,et le ventilateur Périgault. de 80 centimètres de diamètre, tournant à 1.100 tours par minute, qui le débite sous une pression de 44 millimètres d'eau, lui a communiqué une vitesse de 26. mètres à la seconde,
NOTE SUR LA. SEPARATION DES CHARBONS PuLvkRuLENrs
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Sous l'action de ce. courant d'air, les particules légères
franchissent l'arête supérieure d'un volet dont on peut faire varier l'inclinaison ; quand on le rapproche de la verticale, le débit de pulvérulent est moindre ou nul ; quand on l'abaisse, au contraire, le débit s'accroît rapidement, mais en même temps beaucoup de grains passent avec le pulvérulent. Les grains lourds qui ont é.chappé à l'action du vent descendent le plan incliné à 45°, d'où ils sont précipités dans l'eau qui doit les transporter au classeur à eau (Spitz-
kasten). L'appareil de Lagrange en fonctionnement normal traite 11.800 kilogrammes de charbons fins à l'heure, en sépare 840 kilogrammes de pulvérulent sec, et consomme 936 mètres cubes d'air à 44 millimètres d'eau de pression.
Pour l'année 1893, lavées Conclusions et résultats. directement, les fines de Lagrange (0 à 5 millimètres ; tenenr en cendres, 16,81 p. 100) donnaient 78,34 p. 400 de charbon lavé à 9,52 p. 100 de cendres -de schlamms à 10 9,66 à 70 de schistes 12
.
La perte qu'il fallait consentir pour gagner 16,81
9,52 = 7,29 unités de cendres
était donc de 9,66 H-12 =- 21,66 p. 100, et le coefficient de perte s'élevait à 21,66 29
9,97 de charbon Par unité de cendres gagnée.
-
Depuis qu'on élimine les pulvérulents par le vent, les fines de Lagrange (0 à 8 millimètres ; teneur en cendres, 17 p. 100) donnent : 8 p. 100 de pulvérulent sec a 46 p. 100 environ