Annales des Mines (1897, série 9, volume 11) [Image 129]

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EXPÉRIENCES SUR LES LAMPES DE SURETÉ

A RALLUMEUR SYSTÈME E. GUICHOT

EXPÉRIENCES

Les lampes à rallumeiur présentée§ par M. E. Guichot sont de deux systèmes : une lamie à huile (lampe Boty ordinaire) munie d'un rallumeur à allumettes-bougies, et

SUR LES

LA_MPES DE SURETÉ 4 RALLUMEUR

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des lampes à essence minérale munies de rallumeurs à amorces, ces dernières étant des lampes Boty, Mueseler ou Marsaut transformées en lampes à essence.

SYSTÈME E. cruicHorr.

Nous décrirons successivement chacun de ces deux systèmes et les essais auxquels il a été procédé.

RAPPORT PRÉSENTÉ A LA COMMISSION DU GRISOU

L - Lampe à huile à rallumeur par allumettes-bougies.

Par M. CHESNEAU, Ingénieur des Mines, Secrétaire de la Commission.

Il y a déjà longtemps que l'on a appliqué au rallumage des lampes à huile l'emploi d'allumettes placées dans l'in-

térieur de la lampe et pouvant être enflammées par un

M. E. Guichot, ingénieur, 26, rue de Châteaudun, à Paris, a présenté à la Commission du grisou des lampes de sûreté à rallument? de Son système qui ont été soumiSes,

conformément aux instructions de M. le ministre des travaux publics, aux expériences nécessaires pour se rendre compte de leur degré de sécurité.

Ces expériences ont été faites dans le laboratoire de la Commission du grisou, -établi dans les dépendances de l'École des Mines à Paris, au moyen des deux appareils qui ont été décrits dans les Amides des Mine, ("), et qui permettent d'examiner, pendant un temps aussi long qu'on le désire, les phénomènes que produit une lampe .de sûreté

placée soit dans un mélange d'air et de formène ou de gaz d'éclairage au repos, soit dans un mélange d'air et de gaz d'éclairage animé d'une grande vitesse.

appareil à friction manoeuvré de l'extérieur.

M. Catrice, ingénieur à Arras, a imaginé il y a une dizaine d'années un rallumeur de ce système qui, perfec-

tionné dans ces derniers temps, est employé en Allemagne et dans le bassin du Pas-de-Calais, surtout aux mines de Liévin, dont les fosses n" 3 et 4 en sont complètement pourvues. Nous dirons quelques mots du système Catriçe pour faire ressortir les différences que présente le système Guicot par rapport à celui-ci. Dans le système Cairice (*), les allumettes, en bois, de 27 millimètres de longueur, sont placées verticale-nient, en couronne, au nombre de neuf, dans un barillet semblable à celui d'un revolver. Ce barillet est logé dans

le réservoir de la lampe, et une tige, manoeuvrée de l'extérieur, permet, au moyen dune manoeuvre très simple, de pousser chaque allumette presque entièrement hors de

(.) Expériences sur les lampes de sûreté. Rapport présenté à la Com-

mission du grisou au nom de la sous-commission chargée des recherches expérimentales Onu. des Mines, 9 série, tome I, pp. 47 et suivantes; 1892).

(*) Décrit dans les Annales des Mines (1.' vol. de 1887, p. 191) et dans les publications de la Société des Ingénieurs du Hainaut (tome I, 2. fascicule, page 173; 1892).