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ÉTUDES SUR LES CHAMPS AURIFÈRES
jusqu'à l'extrémité de la formation des schistes et grès, au nord-ouest de Madeline, à la montagne du Kantoor.
Au Kantoor, c'est une autre formation qui vient se superposer à celle que nous avons décrite, et 'qui est la plus ancienne du Transvaal, les couches dites de Swaziland ou de De Kaap. La nouvelle formation qui la surmonte est composée d'abord des grès et conglomérats, dits de Table Mountain et du Witwatersrand, rencontrés déjà au sommet des montagnes de la Sheba, où ils sont aussi légèrement aurifères, puis la f ormation. dolomitique de Lydenburg.
Au Kantoor, un lit de conglomérat on banket a rendu 6 à 7 grammes par tonne (Coetzestroem); ces dépôts sont associés à des grès, schistes et quartzites, du même horizon que ceux du Witwatersrand. Ils sont très voisins >de
la surface et tiennent de l'or très fin. Mais on a surtout exploité des dépôts de gravier à or fin, tenant quelques nuggets,7à Bared s Berlin : on a trouvé un nugget de 60 onces à Barrett's, un de 100 onces à Waterval, etc. Il y a aussi des alluvions récentes% Barrett's et à Kantoor oit l'on trouve des débris de trapps' , sables, argile, fer, etc.,
reposant sur des quartzites. L'or est à l'état grossier en nuggets, portant des traces de cristallisation. On remarque
de nombreux dykes de diorite, quelques-uns sont aurifères. Cette région a produit (1°' janvier 1896) près de 30:000 onces d'or, provenant surtout des gravels et alluvions. De nombreuses recherches ont été faites de tous côtés, et récemment dans la série dolomitique correspondant à celle de tydenburg; en nombre de points on a trouvé de l'or, mais jamais de manière à entreprendre des travaux importants ; il semble, que les enrichissements locaux .et très limités, qu'on trouve assez :souvent, prod'une sorte ,de concentration superficielle, peutviennent d'une être due aux érosions. Les couches au Kantoor sont géné-
DE LYDENBURG, DE KAAP ET DU CHARTERLAND
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ralement peu inclinées, et présenteraient certaines facilités d'exploitation, comme à Lydenburg. 30 Barberton. A l'est et au sud-est de la petite ville de Barberton, il existe- toute une sérié 'de réefs dans les assises de schistes et dé grès. La direction générale des couchés est à peu près est-ouest, il y a cependant plusieurs alignements dirigés nord-sud du côté de la Sheba, et renfermant aussi quelques reefs, c'est-à-dire quelques intercalations de quartz aurifère, mais il n'y a pas là toute une série de réefs et de fractures, comme à la Sheba ; les colline S qui viennent rencontrer les alignements est-ouest sont de bien moindre importance que ces alignements
montagneux; ceux-ci, comme le Saddleback hill, dépassent
1.400 mètres, soit 600 mètres plus haut que Barberton. La Sheba hill a 1.200 mètres d'altitude. Derrière Barberten les reefs présentent des caractères très semblables, nous en avons vu plusieurs; et un fait qui est frappant, c'est de retrouver là un quartz noir absolument identique' à celui de la Sheba, mais il est loin d'atteindre le même développement : il n'y a plus que des veines de quelques Centimètres dans les schistes ou parfois des ramifications dans les quartzites. Certaines parties ont une teneur élevée. A Oratava, on a extrait environ 1.500 onces d'or. A Golden Crescent, le quartz noir aurifère atteint 4 mètres de puissance, mais va en s'évanouissant en profondeur et en direction ; à son maximum dé puissance il est séparé en deux parties par une intercalation des grès de l'encaissement. C'est comme une double ouverture des couches schisteuses et gréseuses; A la City of Grahamstown,le quartz noir forme des ramifications qui s'évanouissent dans le quartzite ; il a dû. cependant former un noyau assez puissant dans la zone exploitée,- car celle-ci, à flanc d'une montagne très oscar-