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APPAREILS- SERVANT A MESURER
L'HUMIDITÉ D'UNE VAPEUR
en humidité à chaque instant, et cette teneur peut varier d'un moment à l'autre.. La méthode du sel n'a donné dans l'application que de
soit semblable à la moyenne du -courant principal? Il y à là une sérieuse difficulté. Il semble a priori qu'il suffise
très mauvais résultats: D'abord elle ne peut faire connaître l'humidité résultant de la condensation dans les conduits
de faire pénétrer dans le tuyau où coule la vapeur un petit tube percé d'un orifice quelconque par lequel s'effectuera la prise d'une portion de la vapeur qui sera
ensuite, même bornée à l'étude des entraînements d'eau en gouttelettes par la .vapeur sortant des générateurs,
conduite à l'appareil d'analyse. Mais, en y réfléchissant,
elle est certainement très fausse, ainsi .que l'ont établi plusieurs expériences, notamment celles 'des professeurs Kennedy et Unwin (Rapport à l'Institution of mechanical Engineers in London, 1894). La méthode par séparation, essayée par la Commission de la Société industrielle de Mulhouse, en 1859, consiste
prélevé peut avoir un titre très variable suivant l'endroit du tuyau où sera placé l'orifice du petit tube. Un courant de vapeur humide ne peut en effet être homogène. Les
à opérer la séparation de l'eau dans un vase approprié, puis à peser l'eau recueillie et la vapeur qui l'a donnée après avoir condensé celle-ci. Elle a été reprise par les expérimentateurs américains. J'en reparlerai plus loin.
dans le courant, et il en résulte que généralement l'échan-
on ne tarde pas à -reconnaître que l'échantillon ainsi
gouttelettes d'eau entraînées se localisent plutôt aux points
bas des tuyaux et dans le voisinage des parois; d'autre part, ces gouttelettes s'attachent au petit tube qui pénètre tillon prélevé contient relativement plus d'eau, excepté lorsque le trou de prise est tourné vers l'aval du courant, auquel cas l'échantillon accuse, au contraire, moins d'humidité.
La mesure de la quantité d'eau Prise d'échantillon. entraînée par un courant de vapeur peut être faite soit sur la totalité de ce courant, soit seulement sur un échantillon qu'on y prélève. La première manière donne des résultats beaucoup plus exacts, mais elle est souvent inapplicable,
parce que .le courant de vapeur que l'on a à étudier ne peut pas .toujours être dénaturé. Ainsi, par exemple,. s'il s'agit d'étudier le fonctionnement d'un moteur avec de la vapeur humide, il est clair qu'il faudra mesurer l'humidité en prélevant seulement un échantillon, de manière à ne pas changer le titre du fluide allant au moteur. D'autre part, si la quantité de. vapeur débitée par le courant est considérable, il serait impraticable d'opérer sur la totalité. Ces raisons font que c'est presque toujours sur une prise d'échantillon que l'appareil de mesure doit être appliqué. Mais comment faut-il prélever cet échantillon pour qu'il
Il y-a encore trop peu d'études sur ce sujet. Quelques recherches systématiques, entreprises par le professeur Jacobus (American Society of mechanicd Engineers, meetings de décembre 1894 et juin /895), ont montré que le titre mesuré 'd'après l'échantillon est presque toujours plus élevé que le titre vrai, et cela avec des formes très variées des buses de prise. Le plus 'souvent, au lieu de disposer sur la buse un seul petit trou, on en met plusieurs tout autour (une douzaine), de manière à capter ainsi l'échantillon en différents points de la section d'écoulement du courant principal.
Pour obtenir de bons résultats, il faudrait satisfaire à deux conditions :
1° Rendre le courant sensiblement homogène en pulvé-
risant toutes les gouttelettes d'eau, même celles qui ont tendance à suivre les parois dti tuyau ; 2° Calibrer les orifices ou petits trous de prise d'échan-
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