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528 ÉTABLISSEMENT DES DYNAMITIÈRES SOUTERRAINES,
ratoire cen tral de la marine, à Sevran. Ce canon a été muni à la bouche d'une plaque réunie au canon par une couronne de boulons et. portant le siège sur lequel venait s'appliquer le tampon obturateur, après un parcours dans Pâme de I calibre environ.
RAPPORT A LA COMMISSION DU GRISOU
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ces surpressions, qui ont atteint des valeurs s'élevant jusqu'à quatre fois la pression moyenne correspondant à l'entière combustion de la charge.
explosifs dans les conditions de densité de chargement du I/1000
- prévues par la Commission du grisou, et en provoquant la détonation de la charge par une amorce au fulminate.
La Commission a expérimenté dans ces conditions différents types de sièges dont l'orifice de sortie était réduit aux 3/4 ou aux 2/3 de la section du tube ; elle a étudié également divers types de
«.D'autre part, des expériences en vase clos, de laboratoire, effectuées sur des tubes de 3 à 4 mètres de longueur, avec enregistrement des pressions aux extréMités du tube et sur divers points de sa longueur, ont montré le caractère périOdique des surpressions aux extrémités, qui fonctionnent comme des noeuds, afOrs que la partie moyenne du tube fonctionne comme ventre et ne'supporte que des pressions,
La grande résistance de la pièce a permis d'utiliser les
tampons, les uns sphériques, formés de rondelles de carton
très réduites et voisines de la
assemblées par un boulon formant un diamètre de la sphère, les autres cylindriques, constitués par des rondelles de carton ou de bois sinaplement clouées les unes sur les autres. Les expériences ont conduit à regarder comme préférable ce dernier type de tam-
pression normale. « Ces observations conduisent la Commission à une conclusion
pon cylindrique combiné avec un siège plan représentant un
position des dynamitières c'est la nécessité d'adopter la dispo-
orifice de section réduite aux 2/3 de la section principale. Les dernières expériences effectuées par la Commission dans sa séance ,du 28 septembre, à Sevran, sont particulièrement probantes. La détonation de la charge par l'ouverture de la plaque formant siège, sans interposition de tampon obturateur, donne lieu à une violente explosion, comparable à celle d'une bouche à feu de gros calibre. L'interposition d'un tampon obturateur ne
laisse percevoir qu'un bruit comparable à l'explosion d'une amorce, et la totalité des gaz et des produits solides restent confinés dans les tubes où la pression, par suite du refroidissement des condensations et de fuites inoffensives, se réduit en quelques secondes à une valeur insignifiante. «. L'appareil dont disposait la Commission ne permettait pas de faire varier la position du système obturateur ,par rapport à la charge explosive, et c'est toujours suivant l'axe du système détonant que le tampon obturateur a été disposé. .« Or il résulte d'études antérieures que des phénomènes ondulatoires se produisent toujours dans la déflagration violente de charges explosives allongées, et que c'est, par suite, aux extrémités des capacités closes allongées, dans lesquelles se produit la déflagration, que doivent s'observer les surpressions, parfois considérables, qui résultent de l'arrêt des masses gazeuses en mouvement. La Commission a contrôlé, par des mesures directes de pression effectuées dans l'éprouvette de 27 centimètres, la réalité de
importante, concernant la dis-
sition en T, dans laquelle la branche serait affectée au dépôt d'explosif et l'autre branche, ou galerie d'accès, recevrait le dispositif d'obturation et le vilbrequin de branchement.
« Dans ces conditions, quel que soit le point initial de l'explosion, le dispositif d'obturation
sera soustrait aux surpressions résultant de la propagation de la détonation dans la galerie, et
il y a lieu de penser que les conditions réalisées dans les
expériences de la Commission sont plus dures pour le dispositif
d'obturation que celles qui se présenteraient dans la- pratique. «En ce qui concerne l'influence
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de l'accroissement des dimensions du système sur les effets mis en jeu pendant l'obturation, on doit observer que, sous des pressions motrices égales, les tampons abordant le siège avec la même vitesse, les forces vives à éteindre, dans le travail de compression et de matage du tam-