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540 ÉTABLISSEMENT DES DYNAMITIÉRES SOUTERRAINES
établie pour ne pas compromettre, en cas d'explosion, la
sécurité de la surface, ainsi que l'épaisseur du massif solide qui doit la séparer des travaux voisins peuvent être calculés par la formule du Génie 5
Zia CI
aA
1.'7 d
dans laquelle p est la distance limite de rupture, Li a un coefficient dépendant de la nature de l'explosif et égal à 1 pour la poudre noire, à 2,5 pour la dynamite no 1 à 75, p. 100 de nitroglycérine, à 3,5 pour la dynamite-gomme; C la charge d'explosifs exprimée en kilogrammes;
g un coefficient dépendant de la nature du terrain et égal à: 1,25 pour la terre légère ; 1,50 pour la terre ordinaire; 4 à 4,50 pour le roc.
Les distances calculées par cette formule devraient être doublées pour donner toute sécurité, avec les charges
non condensées des dynamitières établies d'après les prescriptions précédentes. Si on l'applique, en effet, aux conditions de l'expérience de Blanzy, on trouve, en faisant g = 4, a =-- 2,5, C 500
11,9 et en doublant, 23,80, chiffre supérieur à la valeur de la distance réelle de rupture, puisque le fourneau, placé à 20 mètres au-dessous de la surface, a laissé. celle-ci indemne, et que le petit puits placé à 15 mètres de distance horizontale seulement, n'a pas été-atteint. p
RAPPORT A LA COMMISSION DU GRISOU
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volume de la galerie affectée au dépôt de l'explosif, et celui de la chambre de détente comprise entre le siège du tampon et la dynamitière proprement dite. 10° Une dernière question se présente. Doit-on dans tous les cas rendre obligatoire le dispositif d'obturation, ou bien peut-on en limiter l'emploi aux dynamitières destinées à emmagasiner des quantités considérables d'explosifs? Dans ce dernier cas, quelle limite convient-il de fixer?
Il faut reconnaître que l'établissement d'un système d'obturation, tel que celui de Blanzy, est fort coûteux et qu'il comporte en outre, dans la pratique, des sujétions et des difficultés pour la circulation des hommes et des produits, l'aérage, l'entretien du tampon, etc. Il semble donc naturel de ne le rendre obligatoire que
pour les dynamitières renfermant de fortes quantités d'explosifs. La détonation de quelques kilogrammes d'explosifs dans un dépôt non pourvu du dispositif d'obturation, mais établi
avec les précautions expliquées ci-dessus, ne parait pas présenter de dangers sérieux. Mais à quelle quantité doiton s'arrêter? On a vu que dans certaines mines l'usage s'est introduit de magasins servant de dépôt pour la provision de deux ou trois jours, et que la quantité d'explosifs y atteint 100, quelquefois même 150 kilogrammes.
Blanzy est applicable sans modification à des dynamitières de capacité supérieure à 500 kilogrammes, à la seule con-
Quels seraient les effets produits par la détonation d'une centaine de kilogrammes d'explosifs placés dans un dépôt communiquant librement avec les travaux, c'est ce qu'il est impossible de prévoir a priori. Il est possible que l'emplacement sur le retour d'air et dans le voisinage du puits de sortie suffise pour empècher l'envahissement des travaux par les gaz délétères, et que la disposition en T
dition de faire varier proportionnellement à la charge le
de la dynamitière et les coudes nombreux de la galerie
9° La Commission du grisou, adoptant l'avis de la Commission des explosifs, pense que le dispositif de