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240 ÉTUDE SUR LES GÎTES MINÉRAUX DE LA CORSE
ÉTUDE SUR LES .GÎTES MINÉRAUX DE LA CORSE
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d'épanchement. Ces diverses roches; qui correspondent sans doute à plusieurs venues distinctes, sont toutes, en effet, probablement antérieures au Permien. Les micro granit franches sont localisées dans les massifs granitiques et granulitiques et paraissent les plus anciennes ; nous ne les connaissons nulle part recoupant le carbonifère. Il n'en est plus de, même des variétés micropegmato ides, des micropegmatites globulaires; des pyronzérides, desporphyri?s pétrosiliceux rubanés, roches entre lesquelles on trouve tous les passages et qui, ayant
et passant à de véritables diabases. Ces roches ne nous
à très peu près la même composition chimique, ne diffèrent
dans lesquelles a eu lieu leur apparition au jour, et notamment la vitesse plus ou moins grande du refroidissement de leurs coulées et de leurs filons.
l'âge exact, parait bien déterminé, il existe en Corse des roches peu abondantes, oscillant du gabbro anorthigue à la diorite labradorigue, où le feldspath est toujours un plagioclase, et dont l'âge, même relatif, nous échappe. Elles forment généralement des filons ou des dykes peu
Tous ces derniers types à partir des microgranulites
étendus au milieu du granite ou de la granulite et ne
globulaires ont nettement recoupé le carbonifère où elles forment des filons et qu'elles recouvrent en coulées souvent importantes. Il existe même au milieu d'elles, accessoirement il est vrai, des roches qui paraissent voisines des orthophyres du Cuira. La région de Corse où ces roches sont plus particulièrement localisées est le nord-ouest, soit la partie comprise au nord du golfe de Porto. Elles s'élèvent jusqu'à une très grande hauteur, puisqu'elles forment la presque totalité de la masse des cimes culminantes (Monte-Cinto, MontePadro, Paglia-Orba) (*)
sont en relation avec aucune autre roche ou aucune formation, et, par suite, la question de leur âge reste pour nous très obscure. Dans tous les cas, elles sont très dis-
plus guère entre elles que par les conditions variables
Les dernières venues de porphyre pétrosiliceux paraissent avoir alterné avec des éruptions plus basiques de porphyrites augitigues et anzphiboligues et s'être
sont connues que sous la forme filonienne, mais les filons en sont nombreux dans toute l'étendue de la zone grani-
tique. Dans l'ensemble ces roches n'ont qu'une masse insignifiante. Elles sont probablement les derniers termes
de la série porphyrique, soit le produit des dernières,: éruptions des laccolites d'où sont issues toutes ces roches,
des microgranulites et peut-être même des aphtes aux porphyrites diabasiques. En dehors de ces roches dont l'ordre d'apparition, .sinon
tinctes des roches basiques, de la série ophiolitique éocène.
Elles ne présentent d'ailleurs qu'un intérêt purement spéculatif en raison des Variétés vraiment curieusa au point de vue pétrographique qu'elles renferment et dont la plus connue est la diorite orbiculaire de Tallano.:
En dehors des roches proprement dites, les terrains cristallophylliens, gneiss et micaschistes, .présentent dans la zone hercynienne un certain développement. Toutefois il est fort probable que les massifs qu'on en observe maintenant ne sont plus que de faibles lambeaux de ceux qui existaient avant les dénudations en masse qui
terminées par la venue de roches de plus en plus basiques
ont laissé apparaître les roches de fond telles que le granite et la granulite. Ces gneiss et ces micaschistes
(*) Il n'est pas inutile de rappeler ici que les autres cimes culminantes de l'île, le Monte-Rotondo, le Monte-d'Oro, les montagnes de Ghisoni et
sont, sans doute, les témoins des roches les plus anciennes de l'ile, au mOins de celles dont les affleurements sont visibles. Elles sont d'ailleurs recoupées et pénétrées par des,
de Verde, sont d'une tout autre venue (protogine) et appartiennent à la zone alpine des plissements.