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ÉTUDE SUR LES GÎTES MINÉRAUX DE LA CORSE
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ÉTUDE SUR LES GÎTES MINÉRAUX DE LA CORSE
Les travaux de recherches ont eu lieu en .trois ,ou quatre points au nord et au sud du ravin marqué sur cette carte sous la dénomination de « Piano del Fiume u ; les plus importants .sont ceux du sud, ce sont les seuls d'où
ii ait été extrait quelque peu de minerai marchand. La puissance du gisement -varie de 0,60 à 1,50, mais elle est plus souvent voisine. -de 0",80 et la couche est très. discontinue.
Cette mine n'a guère été exploitée que pendant un an ou deux, depuis l'octroi de la concession, à l'époque où
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Manganèse. -- Il n'existe en Corse aucune mine concédée pour manganèse, mais des minerais de ce métal ont été rencontrés en plusieurs points. Des recherches assez suivies ont eu lieu en effet, il y a une quinzaine d'années, dans la Commune de Valle-di-Cam-
poloro, au nord-est de Cervione, dans les schistes lustrés elles ont mis à découvert une couche Mince et sans continuité de minerai de manganèse (bioxyde hydraté), qui a été reconnue trop pauvre pour pouvoir être exploitée avantageusement (*).
'Dans ces dernières années, quelques recherches ont
Les hauts-fourneaux de Toga, près Bastia, et de Solenzara, aujourd'hui démolis, étaient encore en feu.
également eu lieu près du village de Bisinchi sur un gise-
Le fer oxydulé est l'un des minéraux dont la présence est constante dans la serpentine- présilurienne ; en certains points du cap Corse, il y est .tellement développé qu'il serait peut-être possible d'y trouver des 'gîtes comparables à celui de Farinole. Nous citons, pour le cas. oit on y:voudrait tenter des recherches, le versant ouest de là crête séparant Barrettali et Canari, .de Pietracorbara, et particulièrement les escarpements situés à l'ouest et
en silice. M. Hollande cite de ce minerai d'autres gisements que nous ne connaissons pas ; l'un d'eux, le principal, paraîtil, serait situé dans le massif de Tende, à quelques kilomètres d'Ostriconi en un endroit d'accès facile ; un autre existerait ail-dessus de Pietralba, dans la protogine
au pied du Monte Alticcione. Guéymard signale l'existence d'une mine de fer oligiste, phis ou moins mélangée de pyrite, en couche. au Milieu des schistes amphiboliques sous le-village de .Venzolasca et
indique quels travaux il conviendrait de faire pour là reconnaître. Il ne semble pas que ses conseils aient été suivis, car nous n'avons aucune connaissance que des recherches sérieuses y aient été faites depuis (*).
On rencontre aussi dans une tout autre région de la Corse, à Moca-Croce, près de Petreto-Bicchisano, des amas, assez importants, paraît-il, de fer oligiste au milieu du granite. Toutefois, comme nous ne les avons pas visités, nous n'en pouvons rien dire. (") C'est de cette,mine cille provient l'échantillon du Muséum signalé par M. Lacroix comme renfermant de la riebeekite et de Pregyrine.
ment fort analogue. Le minerai qu'on en a extrait n'a pas paru non plus utilisable à cause de sa teneur élevée
d'autres encore à Furiani, à Murat°, aux environs de Valle d'Alesani, de Tallone, etc. Chrome.
Le fer chromé existe à titre de minéral
accessoire dans les seri3entines du cap Corse ; toutefois, en aucune localité, il ne paraît se présenter en amas suffisamment importants pour que l'exploitation en soit possible.
Les mines d'antimoine sont les seules Antimoine. mines qui, en Corse, présentent une réelle importance._ Il en existe trois concédées, toutes situées à l'extrémité (*) Gueytuant signale ce gisement, qui lui était connu et sur lequel il fit même faire des fouilles qui amenèrent la découverte d'une ,c masse énorme de 20 quintaux métriques » et d'autres de moindre importance.