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ÉTUDE SUR LES GÎTES MINÉRAUX DE LA CORSE
Mine de Monticello.
La concession de Monticello,
située dans la commune de ce nom, et qui s'étend en bordure le long de la mer, à l'est de l'île Rousse, est dans le même cas: Les quelques recherches faites dans la crête granitique du Monte Rossi et de la Punta dei Sualelli, notamment entre là route nationale et le -point 206 de la carte, ne laissent. voir que de très rares. traces de minerais dans les déblais. A la mine d'Argentella, située Mine d'Argentella. sur la côte occidentale, à l'ouest du Cirque formé par sommet du même nom et le cap Liceto, et dont les eaux s'écoulent dans la baie de Crovani, On a exploité avec une certaine persévérance un filon de galène orienté O. 15° et sensiblement vertical. Ce filon situé au pied du sommet de l'Argentella, à cheval sur la crête qui s'en détache -vers.
le nord-ouest dans la direction Cde l'étang de Crovani, s'est fait jour au milieu du granite granulitisant qui constitue la masse de cette montagne. Sa puissance est très variable, de quelques centimètres à un mètre et plus ; mais, de part et d'autre des épontes, il existe une zone d'imprégnation assez large, 4 à 5 mètres en moyenne, où la galène existe-sous forme de filets ou de mouches au milieu de la granulite dont elle constitue pour ainsi dire un minéral accessoire. Outre la galène, qui est ordinairement à grandes facettes et assez peu argentifère, il .existe, dans le remplissage, de la blende, de la
pyrite et de la chalcopyrite, mais en très faible proportion.
La teneur en minerai de toute cette masse, filon et zone d'imprégnation, est des plus faibles ; il en résulte qu'a part quelques rares placages de galène massive il schiste est plus chargé de minerai. La puissance de la couche qui le « renferme est de 2 {/2 à 3 pieds. » D'après cet auteur, les premiers travaux auraient été faits à cette mine par le général Paoli.
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n'existe pour ainsi dire pas de minerai de triage, et que toute la masse doit être pulvérisée et soumise ensuite à une préparation mécanique très onéreuse, pour laquelle on a,
installé à grands frais une fort belle usine qui n'a
malheureusement pas beaucoup travaillé: Le rendement en minerai est si faible qu'on a depuis plus de dix ans renoncé complètement à l'exploitation des mines de ce niveau supérieur. Les travaux faits dans les dernières années, beaucoup
plus bas, à Vallecalle, et même au bord de la mer, à Bocca-Bassa, ont été exclusivement dès recherches sur des filons quartzeux assez mal définis d'ailleurs, qui recoupent les schistes précarbonifères et dont la minéralisation consiste surtout en chalcopyrite.. A .Bocca-Bassa, on a trouvé un peu de galène et de blende, mais en quantité très faible. En dehors de-ces trois concessions, il existe deux autres mines concédées pour cuivre, plomb et argent, celles deSaint-Augustin (concédée le 4 février 1854; superficie, 1.520.hectares) et de Tartagine (concédée te 31 mars 1852; superficie, 1.062 hectares), toutes deux situées près de Castifao.
De la première qui embrasse presque exclusivement des terrains éocènes et des roches ophiolitiques dit même tige, il n'a été extrait à notre connaissance -que du minerai de cuivre, et il n'en sera pas question ici, puisque sa description rentre tout naturellement dans le paragraphe suivant consacré à ces mines. Mine de Tartagine. Dans l'a seconde, au contraire, qui s'étend en amont des baraques de Piana, sur les deux rives du Tartagine, il n'a été extrait que du minerai de plomb ; encore convient-il d'ajouter que les travaux qu'on y a faits, et qui sont surtout développés sur la rive droite de cette rivière, ont été suspendus quelque temps après la concession et n'ont pas été repris depuis.