Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
348 THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA MACHINE A VAPEUR
ACTION DES PAROIS
349
évalué en centièmes TABLEAU X.
h == 6,0933 1- 61,8y. 2
Titre de la vapeur, à l'admission Température de la vapeur à l'admission à l'échappement
0,9464 151°,3
0,16511
0,9807 151°,8 50°,5 83. 1",3526 0",14013
0,1036
0,1036
13°01,1398
9°.,4332
53° 90°
fin compression
1",5946
ta ta
t,
Quantité de chaleur perdue pendant l'admission, par coup
0,55 0,39 Va
h 05,
0,575 0,415
1,2364
1,1562
0,15742
0,13851
h
1,39382
1,29471
h
9,4055
7,286
Dans l'essai 2, où la vapeur est à peu près sèche, on -trouve la même valeur de h que dans l'expérience de Hirn. Dans l'expérience 1 nous trouvons une valeur de h
plus grande, ce qui prouve que le titre de la vapeur a une influence très accusée sur le pouvoir absorbant. Quand la vapeur est surchauffée, le pouvoir absorbant est relativement faible; il augmente quand on passe de la
vapeur surchauffée à la vapeur saturée sèche, et il doit évidemment augmenter encore quand la proportion d'hu-
midité s'accentue. C'est là, croyons-nous, la cause qui influe le plus sur la valeur de h. D'ailleurs, la variation de ce coefficient, en fonction de l'humidité de la vapeur, ne peut être considérée comme évaluée d'une manière définitive par les deux seules expériences de M. Dwelshauvers-Déry. En admettant que h varie proportionnellement au degré d'humidité y, contenue dans la vapeur, on aurait, y étant
En attendant que 'de nouvelles expériences viennent élucider les diverses questions que soulève la détermination du pouvoir absorbant des parois métalliques des cylindres en contact avec de la vapeur saturée, nous croyons pouvoir conclure de ce qui précède que h ne varie que dans des limites assez restreintes et que, en prenant pour ce coefficient les valeurs moyennes trouvées ci-dessus, ou mieux celles données par la formule précé-
dente, on arrive à déterminer les quantités de chaleur perdue pendant l'admission avec une approximation suffisante en pratique. Bourges, mai 1897.