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Aile, une aiguille isolée
J, une jonction formée de deux ou plusieurs aiguilles conjuguées
V, un verrou. Une ligne horizontale est affectée à la représentation des enclenchements directs ou indirects qui intéressent un levier déterminé. Prenons toujours pour exemple le levier 14 et considérons-le dans sa position renversée en écrivant à cet effet
la lettre R dans la case qui se trouve à la rencontre
495 La réciprocité des enclenchements se traduira, comme nous l'avons déjà indiqué, par la symétrie par rapport à cette diagonale, des cases où sont placées les lettres qui représentent chaque enclenchement et sa réciproque, ÉTUDE SUR LES ENCLENCHEMENTS ENTRE LEVIERS
ÉTUDE SUR LES ENCLENCHEMENTS ENTRE LEVIERS
de
la quatorzième ligne horizontale du tableau et de sa quatorzième colonne verticale. Le tableau A nous indique que, lorsque le levier 1.4 est renversé, les leviers 2, 6 et 25 sont dégagés, c'est-à-dire rendus libres ; écrivons en conséquence les lettres D sur la quatorzième ligne dans les colonnes 2, 6 et 25. Le tableau A nous indique, en outre, que 14 ne peut être renversé sans que 15 soit normal et 16 renversé écrivons donc sur la quatorzième ligne horizontale N dans
la colonne 15 et R dans la colonne 16, et nous aurons transcrit sur la quatorzième ligne du tableau B toutes les relations d'enclenchements binaires qui se trouvent sur la quatorzième ligne du tableau A. Il est convenu que nous employons, pour faire cette transcription, de grandes lettres pour indiquer qu'il s'agit de représenter les enclenchements directs du levier 14. Faisons la même chose pour tous les leviers du poste, et le tableau B renfermera toutes les indications du tableau A. Remarquons que chaque levier que l'on considère dans ses relations avec les autres, est supposé dans sa position renversée, représentée par la lettre R dans la ligne horizontale et dans la colonne verticale affectées à ce levier, de sorte que toutes les lettres R dont nous venons de parler se trouveront sur la diagonale qui traverse le tableau B de gauche en haut à droite en bas.
étant rappelé que toute lettre N a pour symétrique une autre lettre N, toute lettre R une lettre D, ou inversement.
Si nous désignons une case du tableau par le numéro de la ligne horizontale suivi du numéro de la colonne verticale où elle se trouve, on reconnaît, en prenant toujours pour exemple le levier 14, et ceux avec lesquels il est enclenché directement, que, aux lettres D des cases 14-2, 14-6, 14-25 correspondent comme symétriques des lettres R dans les cases 2-14, 6-14, 25-14., qu'a la lettre N dans
la case 14-15 correspond une lettre N dans la
case 15-14, qu'à la lettre R dans la case 14-16 correspond une lettre D dans la case 16-14.
La considération de cette symétrie, qui est du même genre que celle dont jouit une table de multiplication, fournit un moyen ou de découvrir des erreurs, ou de compléter les indications du tableau, quand le projet que l'on a à étudier ne fait pas connaître les réciproques de tous les enclenchements. Notre tableau B indique les liaisons d'un levier que l'on considère spécialement, quand il .est dans sa position ren-
versée, avec les autres leviers du poste auxquels il est relié ; on pourrait donc être tenté de croire qu'il faudrait un nouveau tableau pour indiquer les liaisons du même levier considéré, quand il est dans sa position normale, avec les autres leviers du poste. Ce second tableau n'est nullement nécessaire, et nous allons montrer que. le premier, c'est-à-dire le tableau B, suffit à tout. Revenons, à titre d'exemple, au levier 14.
Quand il est renversé, le levier 15 est forcément nor-
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