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NOTE SUR LES CHOCS DANS LES TUYAUTAGES
D'ALIMENTATION DES CHAUDIÉRES
tation un choc simple eh aval du clapet régulateur ; c'est la constatation de ce choc simple qui nous a mis sur la voie de l'explication du phénomène des chocs dans les tuyautages en aval.
amorti. Si l'on coupe le tuyau en aval au ras du tournant., le choc disparaît complètement (*). L'explication du choc dans les conduites d'eau est donc la suivante : au moment de la fermeture brusque du robinet, l'eau, en vertu de sa vitesse acquise, continue son mouvement au-delà de celui-ci mais alors, le vide se formant derrière elle,- la pression atmosphérique communique à cette eau un mouvement uniformément retardé qui la fait revenir sur le tournant avec une vitesse égale à celle qu'elle avait avant la fermeture. Il y a donc de ce
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Ce phénomène de choc simple final a une analogie frappante avec celui que l'on observe lorsque, sur une conduite d'eau, on intercepte brusquement la circulation du liquide par la fermeture rapide du robinet (nous avons
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fait choc.
L'idée qu'ont eue bien des personnes d'admettre que le choc se fait toujours en amont tient à ce que quelquefois, en même temps que le choc, a lieu une rupture de. joint en amont du robinet. Cette rupture est due à la transformation de l'énergie cinétique du liquide d'amont en énergie statique, phénomène indépendant de celui du choc (il est néanmoins des cas oit le choc peut aussi avoir lieu en amont, mais non si la conduite est simple et s'il ne peut se produire des espaces vides de ce côté).
Ainsi donc, dans le cas des conduites d'eau, comme FIG. S.
reproduit l'expérience sur une conduite de 15 millimètres de diamètre intérieur, installée comme sur croquis ci-dessus (fig. 8), où l'eau avait une vitesse du 2 mètres à la seconde). Immédiatement après la fermeture
brusque du robinet, l'on entend un choc. Celui-ci a lieu, contrairement à l'opinion de bien des personnes, en aval et non en amont du robinet, comme l'on peut s'en rendre compte par les expériences suivantes En installant un réservoir d'air en A en amont du robint, le phénomène ne change aucunement. En l'installant en B en aval, le choc est extrêmement
dans le cas n° 6, signalé plus haut, il y a choc au moment de l'interception de l'eau et en aval de l'obturateur. On est donc conduit à penser que le choc final dans le
régulateur d'alimentation est dû à un retour brusque de l'eau en aval du clapet dans la boite du régulateur à la fin de l'alimentation. Mais ici ce retour ne peut phis être provoqué par un vide créé dans le régulateur, en vertu de la vitesse acquise par l'eau, attendu qu'au moment où l'alimentation va cesser, la vitesse de l'eau en amont et en aval du clapet régulateur se ralentit petit à petit, jus(*) Pour la disparition complète du choc, il est nécessaire de couper le tuyautage en aval, bien au ras du tournant; il ne suffirait pas, par exemple, de supprimer simplement le tuyau proprement dit et de laisser subsister la tubulure du robinet qui fait corps avec le boisseau.