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NOTE AU SUJET DE L'ALIMENTATION
DES CHAUDIkRES DANS LA VAPEUR
0"`,44 Avec, une pression de vapeur de 3 kilogrammes et toutes choses égales d'ailleurs, nous n'avons pas pu obte-
« Un tronçon de tuyautage en cuivre, provenant d'une « machine condamnée de 310 millimètres de diamètre sur
nir de chocs, quoique la vitesse d'alimentation ait poussée jusqu'à 2 litres.
« 6 millimètres d'épaisseur, fut placé de telle sorte que « la partie principale A (fig. 4), de 7 mètres de longueur
été.
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Avec de l'eau à 700 et de la vapeur à 11 kilogrammes, la vitesse maximum sans choc a été de 0lit,40, valeur supérieure à celle que donne l'alimentation à l'eau froide dans les mêmes conditions de pression. Enfin, en accélérant le débit de manière que la pipe soit
constamment pleine d'eau, l'alimentation se fait régulièrement et sans chocs pendant toute la durée du fonctionnement de la pompe; mais, après le stoppage, commenco la succession des chocs d'intensité décroissante. Il paraît donc bien établi que les chocs se produisent comme nous l'avons indiqué- plus haut.
Comment se fait cet entraînement par la vapeur de la colonne d'eau?
C'est là un sujet fort complexe, qui demanderait des études particulières, mais dont la connaissance n'est pas nécessaire à la solution de la question qui nous occupe; il nous suffit de savoir que ce phénomène d'entraînement existe et dans quelles conditions il se produit. Toutes ces expériences étaient terminées quand nous. avons eu entre les mains un opuscule (0) écrit par M. Gurlt, conseiller privé de l'Amirauté allemande, dans lequel se trouve la relation d'expériences excessivement
intéressantes sur les explosions de tuyautage faites a l'arsenal de Wilhemshaven.
Ces expériences ayant, par leurs résultats, une certaine analogie avec les nôtres, nous croyons utile de repro-
duire ci-dessous un extrait de la note de M. Gurlt (**) (*) Explosionen der Dampfleilungen ouf Schilien, und die Miltel ihren verheerenden Wirkungen zu begegnen.
(*") M. Gurlt ne donne que les expériences les plus intéressantes. L'eXposé complet des essais entrepris à Wilhemshaven se trouve dans. le numéro de mars 1894 de la Marine-Rundschau.
Fio. 4.
environ, fût légèrement inclinée sur l'horizontale ; son extrémité la plus basse était boulonnée avec un bout de tuyau B se relevant, en faisant avec le premier un
angle obtus ; on constituait ainsi une sorte de poche dans laquelle s'amassait l'eau préalablement versée dans le tuyau en quantité égale au 1/3 environ de la contenance de ce dernier.
« La hauteur d'eau était maximum à la jonction des « deux tuyaux .; elle y atteignait environ 230 millimètres, elle laissait libre à peu près le 1/5 de la section droite
du tuyau, tandis qu'à l'autre extrémité la génératrice inférieure du tuyau A était à peine couverte. Par un « tuyau D de 80 millimètres de diamètre on faisait arriver brusquement au-dessus de l'eau de la Vapeur à la pression de 5 atmosphères, pendant qu'on ouvrait deux robinets L et W, de 20 millimètres de diamètre. et disposés dans le haut et dans le bas de la tape qui fermait l'extrémité du tuyau A; on mesurait l'intensité des coups de bélier à l'aide de 4 manomètres à maxima (1, 2, 3, 4), gradués jusqu'à 150 atmosphères, qui, à la fin de chaque expérience, indicivaient la violence du choc. Le manomètre 1 marquait 30; le 2,8; le 3, 14; le 4, 8 kilogrammes. Avec une arrivée de vapeur très