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POUR MAINTENIR LES OBTURATEURS AMOVIBLES
DE L'EMPLOI DES BOULONS A CHARNIRE
nière agissaient sur des tenons à encoche qui faisaieni saillie au pourtour de la couronne, comme le montrent les fig. 14 et 15. Enfin le nombre de ces attaches était absolument insuffisant. Elles étaient au nombre de quatre seu-
lement, de sorte qu'il suffisait que l'une vint à manquer pour que le couvercle cessât d'être maintenu sur la moitié de son pourtour, et leur distance en ligne droite n'était pas moindre de 0n';50
De pareils couvercles étaient fatalement destinés é sauter. La construction de cette distillerie datait de septembre 1893; l'accident est survenu moins de trois mois après sa mise en service. Pendant que le système fonctionnait, une fuite se déclara entre deux boulons du couvercle sur le récipient du milieu. L'ouvrier chargé de conduire l'appareil n'eut rien de plus pressé que de chercher à resserrer les écrous de ces boulons. La tentative qu'il en fit lui montra que le serrage était complet à peine se retirait-il que le couvercle, se détachant brusquement, fut projeté en l'air. Ce couvercle était, après l'accident, déformé comme Piaiquent les coupes MN et XY, fig. 17 et .48; sa couronne était.rernpue mi -quatre peints situés, aiùsi que la fig. 15 le montre, à peu près au milieu des intervalles des quatre attaches, c'est-à-dire aux points théoriques oit cette couronne devait casser.
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vase S à distiller, de 0n,55 de diamètre, avait son couvercle
forme d'une feuille de cuivre de 4,25 d'épaisseur, emboutie en forme de calotte sous une flèche de _Orn,07 et
cerclée d'une couronne qui était en fonte et qui n'avait que 19 millimètres d'épaisseur. Cette couronne,' comme celle qui s'était brisée à Grésy-sur-Isère, portait dés projections extérieures formant oreilles saillantes pour l'action
en porte-à-faux des boulons à charnière, et ces attaches défectueuses n'étaient qu'au nombre de quatre. Par surcroît, le constructeur n'avait pas eu la précaution, prise par celui de l'autre appareil, de munir les récipients de soupapes de sûreté, et il ne les avait pas même présentés à l'épreuve réglementaire. Rien ne justifiait ces omisSions.' Lorsqu'une distillation- était en train dans des conditions normales, les récipients communiquaient direc-
tement ou indirectement avec un tuyau abducteur qui conduisait la vapeur alcoolique à un rectificateur suivi d'un serpentin d'oit l'alcool devait- sortir liquide ; mais, tout d'abord, en raison de l'étroitesse des tuyaux par ou la vapeur alcoolique sortait des récipients, il n'est nullement prouvé qu'il n'existât alors_ aucune pression effective
notable dans le système, au moins à l'amont quand les vaseS fonctionnaient en série. Puis ces tuyaux étaient pourvus. chacun d'un robinet à. main qu'aucune disposition
matérielle n'empêchait de fermer intempestivement, si même' -On ne le- fermait pas de .propos délibéré à certains.
Accidents des 22 octobre et 24 novembre 1894, à Issoudun et à Sainte-Lizaigne (Indre). -- Il convient de rapprocher de l'explosion précédente les deux- accidents successifs aux-
moments des opérations. Enfin, et c'est apparemment ce qui, en Pratique, 'était le plus à craindre, l'origine de cha-
quels donna lieu, dans l'Indre, les 22 octobre. et-24 novembre 1894, l'emploi d'une distillerie locomobile analogue. Celle-ci, absolument neuve, était à son cinquième jour de fonctionnement, quand le couvercle d'un de ses
d'une grille à trous de 3 millimètres pour arrêter le marc entraîné, devait être fortement exposée à se trouver bouchée par ce mare. En fait, dès que l'appareil fut mis en' service, il suffisait que la pression à la chaudière fût de 2,5 kilogrammes par centimètre ; carré pour produire dé nombreuses fuites aux
vases sauta pour la première fois. Sa chaudière était timbrée
-à; 6 kilogrammes par centimètre carré ; chacun des trois
cun de ces tuyaux dans le vase correspondant, munie