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rêter brusquement pour buter contre des coulées d'andésite, qui forment là un grand et beau cirque, sur près de
Silice Alumine
100 mètres de hauteur, entre 200 et 300 mètres d'alti-
Magnésie
Protoxyde de fer
hauteur des collines, à l'ouest, est, au contraire, composée de coulées d'andésite. A l'est de cette masse .serpentineuse, on observe également des contacts, parfois très brusques, avec le calcaire marbre : ainsi, au mont Olympe, sommet de marbre blanc, qui présente, suries 100 derniers mètres du côté ouest, une falaise presque verticale, dominant le plateau serpentineux ;
et à l'est de Drota, on le contact est également fort abrupt entre le marbre et la serpentine ; mais il peut, à la rigueur, n'y avoir là qu'une conséquence des pendages. généralement très redressés, que l'on observe dans tous les terrains anciens de l'île. Pétrographiquement, les péridotites du cap Maléa et de Tschamlik se composent à peu près uniquement de péri-
dot et d'enstatite, cette dernière passant souvent à la bastite, dont la décomposition donne de la serpentine et du chrysotile (8 à 17, 121 à 123, 132 à 134, 143 à 148) (*). Quelques échantillons renferment du diallage et probablement du pyroxène. Comme corps accessoires, on a de la picotite, du fer oligiste, parfois du fer chromé et de l'opale (à Hagios Demetrios au nord de l'Olympe, 153 à 157).
L'analyse chimique d'une serpentine de Drota (143) nous a donné les résultats suivants
(") Nous avons représenté autrefois (loc. cil., fig. 7) une serpentine de San Marino (cap Maléa) (132) vue en plaque mince.
38,70 3,87 6,52 36,50
Chaux et alcalis
tude.
Au sud du même village, le lit de la rivière est constamment dans la serpentine, ainsi que tout le massif à l'est et une étroite langue de terrain à l'ouest ; toute la
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ÉTUDES GÉOLOGIQUES SUR LA MER ÉGÉE
ÉTUDES GÉOLOGIQUES SUR LA MER ÉGÉE
Perte au feu
13,80
99,39
.
La transformation de la péridotite en serpentine est plus ou moins complète suivant les points. 50
Roches éruptives tertiaires. Tufs et conglomérats asso-
L'étude pétrographique des roches éruptives tertiaires de Mételin formait l'objet principal de 'notre premier mémoire ; nous passerons, au contraire, ici assez rapidement sur leur description minéralogique (*) ; mais, sur leurs rapports réciproques, sur leur disposition d'ensemble et sur leur mode de formation, nous avons à compléter notablement ce que nous avons publié autrefois, en insistant particulièrement sur les résultats acquis qui peuvent présenter un intérêt général. Les types pétrographiques principaux sont, en allant du plus acide au plus basique (Ce qui paraît correspondre à peu près à l'ordre de succession de leurs coulées) A. Trachytes rhyolithiques, pouvant être eux-mêmes, soit à spérolithes pétrosiliceux, soit à sphérolithes d'orCes roches sont accompagnées those ; Dacites (**). ciés.
(*) Pour tout ce qui est détails minéralogiques, nous renvoyons donc à notre ancien mémoire, dont nous avons gardé ici les dénominations. Nous avons cru devoir, un peu plus loiii, intervertir l'ordre de succession admis autrefois pour les types G et H; mais nous leur avons néanmoins laissé leur désignation pour permettre de se reporter plus aisément à la description donnée antérieurement. (**) M. Fouqué, dans son mémoire sur les felsdpaths (1894), a décrit p. 315, une dacite à hornblende provenant de la chaîne qui borde le golfe de Kalloni (c'est-à-dire probablement de la région de Pyrra). Cette roche à microlithes de labrador est remarquable par ce fait exceptionnel que les grands cristaux y présentent une acidité supérieure à celle des microlithes. Il a également étudié une obsidienne trachytique contenant des grands cristaux d'andésine, sanidine, biotite et magnétite rare.