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nord et au nord-ouest du Mavrovuni ou dans l'Ossa ; tantôt les schistes micacés, comme ,dans le sud.
A l'ouest de l'Ossa, on observe, vers Marmariani, de belles intercalations de serpentines, au milieu d'un ensemble de calcaires et schistes micacés, particulièrement riches en schistes amphiboliques (*), c'est-à-dire dans des conditions identiques à celles que nous avons décrites à Mételin (**). Ce massif primaire est séparé, par la dépression récente
de Larissa, de la crête crétacée et néogène des Cynoscéphales, au-delà de laquelle on retrouve l'autre dépression, également à remplissage récent, de Pharsale. Dans cette crête on trouve, près de Suletsch, en outre des calcaires ordinaires à Hip. cornuvaccinum et Sph. radiosus, Bayle, des dépôts un peu plus récents, analogues, au flysch et très semblables également à ceux de Lemnos : alternances de schistes argilo-micacés gris ou verdâtres, avec des grès à grain fin (***).
Le massif de l'Olympe et la vallée de Tempé (sur le Pénée ou Salamvria) montrent des alternances analogues
de marbres, schistes micacés, schistes serpentineux et serpentines : ces dernières renfermant quelques- amas de fer chromé, tels que celui de Nezeros. La majeure partie est composée de schistes verts, analogues à ceux que nous retrouverons dans toute la Chalcidique, à Salonique et au
mont Athos ; mais le marbre, tantôt saccharoïde, tantôt semi-cristallin, forme également des masses considérables.
Dans les marbres, qui ont là une grande épaisseur, un mince niveau, situé au nord du cloître d'Hagios Dionv(1 Loc. cil., p. 201. Ces serpentines sont accompagnées de brèches serpentineuses à fragments calcaires, que les anciens ont exploitées en ce point et qui constituaient la pierre d'ornement connue sous le nom de vert antique. (**) Voir plus haut. p. 180. (***) Loc. cit., p. 205.
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sios, renferme de nombreux fossiles, absolument indéterminables r).
La coupe de la vallée de Tempé semblerait montrer que les schistes verts de l'Olympe sont surmontés par les grandes masses de marbre, au-dessus desquelles arriveraient les schistes serpentineux et talcschistes. Enfin, en Chalcidique, la même mission Chalcidique. autrichienne, représentée là par MM. Burgerstein et Neu7 mayr Cl, a retrouvé de semblables formations de gneiss, schistes micacés, marbres, schistes amphiboliques, serpentines, etc., dont nous avons pu nous-même, en parcourant le mont Athos et les environs de Salonique ou de Kavala, observer quelques spécimens (***). Les couches présentent
toujours le même caractère d'être, en .majeure partie. N.E.-S.O., tandis que les côtes sont perpendiculaires et les alternances des divers terrains, sont aussi constantes que dans les régions précédemment parcourues. Neumayr avait cru devoir distinguer les schistes cristallins et gneiss micacés de la péninsule de Longos, surmontés de phyllites analogues à ceux du mont Athos, comme présentant un caractère plus ancien ; mais, outre que., d'une. façon générale, nous ne croyons guère à ces distinctions d'âge entre les terrains cristallophylliens, fondées sur leur aspect plus OU moins métamorphique, ou même sur telle ou telle coupe locale, la géologie de ces pays orientaux est encore trop
peu avancée pour qu'on puisse faire aucune hypothèse Sérieuse à ce sujet.
La partie ouest de la Chalcidique, composant la presqu'île de Kassandra et les deux isthmes rattachant l'Ha(k) NEIIMAYR, /OC. Cit., p. 318.
(**) Denkschr. der K. Akad. in Wien, 1880, t. XI., p. 321 à 340, avec carte géologique et coupe en long de ITIa.gion Oros. (**") Les schistes verts dominent à Salonique; nous les avons retrouvés dans Ptiagion Oros, vers Vatopedion, criblés de grenat. Le montAthos
même (1.933 mètres) est en marbre. Sur la côte de Kavala et dans le Symbolon, ce sont les gneiss, souvent granulitiques, qui dominent.