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ÉTUDES GÉOLOGIQUES SUR LA MER ÉGÉE
ÉTUDES GÉOLOGIQUES SUR LA MER ÉGÉE
Le n° 8 est assez volumineux, en partie engagé dans sa gangue; il est d'un noir assez prononcé intérieurement, plus clair sur la face libre, sur laquelle on voit net-
leu ponctuations de ces cellules sont à peu près indistinctes. Le n° 5, volumineux, est brun noirâtre intérieurement, plus clair extérieurement; à l'oeil nu ou même à la loupe, les traces d'organisation sont fort indistinctes. La coupe microscopique transversale montre que ce bois a subi une compression identique à celle qui a été constatée sur le précédent, mais elle a été plus forte, et sans doute aussi les conditions de fossilisation 'ont été moins favorables, car les accroissements annuels qui étaient très marqués ne se voient pas dans leur intégralité ; cependant les por-
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tement, à la loupe et même à l'ceil nu, des accroissements annuels ; le bois paraît, en outre, avoir présenté des fentes superficielles remplies aujourd'hui de matière amorphe. La coupe microscopique transversale montre bien, en effet, des accroissements annuels, mais il est impossible
de se rendre compte de ce qu'était leur largeur, attendu que, comprimés dans le sens du rayon, ils ont tous leur région de printemps, qui paraît avoir été assez large. écrasée de telle sorte qu'il est impossible de se rendrL compte de la forme et des dimensions de la section des trachéides ; seule, la zone d'automne est bien conservée. Cela suffit pour voir que le bois renferme exclusivement des trachéides et des rayons médullaires, ceux-ci nombreux ; la coupe .verticale montre des régions on elle est radiale, correspondant en général au bois d'automne et d'autres on elle est tangentielle, plutôt le bois de printemps; les ponctuations se distinguent en général assez mal ;
cependant on les voit assez bien, en certains endroits, pour constater qu'elles sont unisériées, arrondies et non comprimées par contact. On doit faire observer toutefois qu'il serait possible que le fait d'être exclusivement uni-
sériées tînt à ce que c'est presque uniquement sur les - étroites trachéides de bois d'automne qu'on voit des poile tuations. On ne constate pas d'épaississement spiralé ; ce qui parfois y ressemblerait tient à l'altération de la paroi
cellulaire. Les caractères qui viennent d'être passés en revue démontrent qu'il s'agit d'un Cedroxylon; il est bien évident que, vu l'état de conservation de ce bois, il n'y a pas à chercher à é'..c,hlir une diagnose spécifique ; notons toutefois que les rayons, non seulement sont nombreux, mais qu'ils sont hauts de 12 à 20 files de cellules superposées, les chiffres moyens étant 13s plus nombreux ;
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tions de tissus bien conservés et appartenant surtout à
du bois d'automne montrent qu'avec les trachéides et les rayons .médullaires simples ce bois contient dés canaux résinifères, et, semble-t-il, aussi des canaux formés d'une seule file de cellules. La section longitudinale, tantôt radiale, tantôt tangentielle, montre fréquemment les ponctuations aréolées des trachéides ; celles-ci sont généralement bisériées. Mais, sur les trachéides les mieux con-
servées, elles sont nettement arrondies, isolées et placées en deux files, sur lesquelles elles sont à la même hauteur. La présence des canaux résinifères montre qu'il s'agit d'un Pityoxylon, qu'on ne peut d'ailleurs, vu le médiocre état de conservation, décrire d'une façon plus précise ; ajoutons cependant que les cellules des rayons médullaires paraissent être toutes de même valeur, peutêtre à grosses ponctuations et qu'elles forment pour chaque rayon de 5 4 20 files superposées, les nombres les plus fréquents.
14-15 étant
Des bois fossiles provenant de Mételin ont déjà été étudiés par Unger et décrits par lui dans son Chloris protoga (Leipzig, 1844); il les a signalés ensuite dans son Synopsis (Leipzig, 1845), et dans son Genera et species (Vienne, 1849) ; ces espèces ont été données depuis, en totalité ou en partie, dans divers travaux généraux Tome XIII, 1898.
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