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ET SUR LE MOULINET DE WOLTMANN
380 EXPÉRIENCES ET THÉORIES SU I% LE TUBE DE PITOT
représentée par la formule précédente, ne sera pas du second degré.
On pourrait, en particulier, expliquer la sinuosité constatée dans les tarages de M. Epper en introduisant dans f (v) un terme négatif en v3. Rappelons, à ce sujet, que les expériences très soignées de M. de Mas, sur la résistance au mouvement des bateaux dans les canaux, ont montré(*) que l'expression
(v)
,
présente un minimum
une vitesse comprise entre 1 mètre et lm,50 par pour une seconde, et c'est précisément ce qui a lieu aussi pour les courbes de tarage tracées dans les fig. 13 et 14. Sans insister davantage, nous pensons avoir montré que
toutes les particularités des courbes de tarage peuvent
(34)c
rentrer dans la formule générale bn 777-. v
f (v)
Il serait facile de vérifier expérimentalement l'explication précédente, car, si elle est exacte, la sinuosité de la courbe doit diminuer à mesure qu'on diminue l'influence de la résistance du fluide sur le bord d'entrée des ailes. Dès lors, il suffirait, pour vider la question, de comparer entre eux un moulinet à ailes épaisses et un moulinet à ailes minces ayant leurs bords taillés en biseau. Tout ceci suppose que les ailes ne se déforment pas, ne. fléchissent pas, sous- l'action du courant. On a cons-
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revenir à chacune des deux autres, données ci-dessus. S'il
était démontré que la première a une influence négligeable vis-à-vis de la seconde, on aurait alors, dans le moulinet, un moyen simple d'étudier la résistance des fluides en fonction de la vitesse. Conditions auxquelles doivent satisfaire les bons anémoLa théorie qui précède, ainsi appuyée par l'expémètres.
rience, nous permet d'indiquer quelles sont les conditions auxquelles un anémomètre doit satisfaire pour que les constantes parasites a et c soient aussi petites que possible, et pour que l'appareil soit peu sensible à l'influence de l'irrégularité des vitesses du courant d'air. Si l'on veut diminuer la constante a, il est nécessaire de faire le tranchant, au bord d'entrée des ailes du moulinet, très aigu, de façon à amoindrir le choc de l'air, et de disposer les bras de la même manière, en donnant aux ailes et aux bras la forme d'hélicoïdes. Quant à la constante c,- elle -dépend uniquement du frottement des axes et des dents d'engrenage qui transmettent le mouvement du moulinet à l'aiguille indicatrice ; elle relève donc du soin apporté dans la construction de l'appareil. En ce qui concerne l'influence de l'irrégularité dans le temps, nous avons déjà indiqué qu'il convient-, pour l'affaiblir, de faire les organes mobiles aussi légers que possible ;
mais il y a aussi une autre condition favorable
taté nettement des cas oit cette flexion entrait en jeu.
facile à remplir. La formule- (13) montre, en effet, que
La courbe de tarage présente alors, aux grandes vitesses, -
la quantité -1 A2, c'est-à-dire la rapidité relative avec
une déviation de plus en plus grande par rapport à la droite ; mais la flexion des ailes ne semble: pas pouvoir expliquer une sinuosité de la courbe, et cette cause doit être, à notre avis, écartée.
Il reste à décider., par l'expérience, la part qui
peut
(*) Recherches expérimentales sur le matériel de la batellerie, par F.-B. DE Ms, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées. Paris, 1891-1804.
(,)
dt
laquelle la roue se met au pas, dépend notamment de sin 22; elle sera donc maximum pour sin 204 = 1, ce qui conduit à incliner les ailes du moulinet, dans la partie la phis active, c'est-à-dire près de la périphérie, à 45° sur le plan perpendiculaire à l'axe. Cette règle est d'ailleurs à peu près observée dans la plupart des anémomètres.