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Notict S-DR LE SÉLECTEUR PAUL DAVID
NOTICE SUR LE SELECTEUR PAUL DAVID
a donné au garnissage la forme qu'il tend à prendre sous l'action corrodante -des matières à scorifier. Quant à la facilité des réparations partielles, elle est évidemment
parce que, comme l'a justement fait remarquer M. Vuigner, les impuretés ne sont pas seulement enlevées à la matte; mais encore à la scorie. Enfin il est très difficile au four à manche de régler exactement la proportion du bottom à obtenir, tandis que ce réglage est très facile au sélecteur, puisqu'on y forme le bottom à partir d'un moment précis, .celui qui suit la coulée de la scorie ferreuse, et qu'on détermine le poids à obtenir- par le nombre de minutes pendant lequel on souffle le vent au travers de la matte blanche. Les inconvénients du four à manche sont évités en majeure partie au four à réverbère. Néanmoins le sélecteur est supérieur à ce dernier appareil, parce que l'opé-
très grande dans tous les points de l'appareil. De la réunion de ces circonstances résulte l'économie considé-
rable en main-d'oeuvre et en matériaux de garnissage que le sélecteur réalise sur le convertisseur. L'inclinaison sur l'horizontale de l'axe du sélecteur a pour effet immédiat de permettre le chargement sur le côté _de l'appareil et les coulées par devant l'appareil. Combinée avec la disposition des tityères, elle concourt à éviter, pendant l'opération, que les matières soient
projetées par le vent sur les mécanismes, et c'est là un fait dpnt l'importance n'échappera pas aux praticiens.
En résumé, l'on Voit que les dispositions décrites sont liées les unes aux autres de telle sorte que, indépendamment des résultats produits par chacune d'elles envisagée
séparément, on peut dire que c'est de leur ensemble et de leur concours que résulte réellement la supériorité du sélecteur.
Si les avantages du sélecteur, 'opérant simplement comme convertisseur, sont positifs, ils ne sont pas moins certains quand on compare les résultats qu'il donne, au
point de vue de la sélection, à ceux qu'on obtient avec d'autres appareils. On peut, en effet, produire un bottom au four à manche
ou au four à réverbère. Le bottom obtenu au four à manche est toujours plus impur que le bottom obtenu au sélecteur, car le premier renferme du fer qui n'existe pas dans le second. De plus,
la purification de la matte, n'est jamais aussi parfaite,
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ration s'y fait plus facilement, y est moins longue et moins coûteuse. Dans le sélecteur, les matières sont parfaitement fluides, sans cesse brassées par le vent, soumises à
une oxydation énergique et rapide. On petit y pousser les réactions à leur extrême limite ; on n'a jamais à craindre, comme au réverbère, de percer sur un bottom
resté pâteux par suite d'une température insuffisante. Le travail au sélecteur n'est pas pénible et ne demande pas d'ouvriers spéciaux. Enfin la consommation de combustible ;- est beaucoup moindre.
En tous cas, au four à réverbère comme au four à
manche, on coule toujours la matte purifiée avec le bot-
il faut les laisser refroidir, puis les séparer pour achever le traitement de la matte blanche dans un autre appareil, tandis qu'au sélecteur l'opération est continue. Il est, vrai qu'en achevant au four à réverbère le traitement de la matte purifiée on pourrait peut-être utiliser le soufre de cette matte,- ce ciui n'est pas encore possible au sélecteur. Il y a là une considération particulière pour les usines qui, tout en employant la méthode du bottom, auraient intérêt à cette utilisation du soufre et sauraient l'effectuer. De même, pour les usines qui disposeraient tera ;