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LÉ BAIN CRACÉ
PireËAn
sont, en général, assez inclinées, et leur renversement, comme je l'ai dit, est depuis longtemps. connu. Les épaisseurs apparentes des étages sont faites 'pour
surprendre : tandis que le fuvélien bien exposé dans la coupe du Safre (*),' le valdonnien, visible dans le ravin de Babol, et le calcaire à hippurites, formant une petite barre presque continue, ont tous trois des épaisseurs assez réduites, ainsi qu'on peut l'attendre dans une bande renversée, le gault et l'aptien auraient, au contraire, des puissances énormes'. Il est facile de voir que la forte inclinaison des couches ne correspond pas à l'inclinaison
moyenne, et que les 'grandes épaisseurs attribuées au gault et à l'aptien sont dues à des replis secondaires. D'abord on peut citer plusieurs points où les couches sont presque horizontales ; ainsiles Couches glauconiennes
de l'aptien, un peu au sud de la station de la Malle, le long du chemin. des Bastidonnes ; puis les calcaires sénoniens au-dessus de la route de Mimet, à 1 kilomètre à l'est de Simiane, enfin les calcaires aptiens à silex le long du che-
min de Babol aux Pntis. Cette dernière coupe est intéressante à un autre point de vue : après avoir passé la barre
calcaire qui détermine une petite cascade dans le ruisseau et qui se rattache probablement aux calcaires à rudistes, on traverse une longue série de calcaires siliceux
et de calcaires marneux, avant d'arriver au hameau des Putis, où M. Collot a signalé .des fossiles du gault. Comme Conséquence, et quoique les caractères lithologiques rappelassent plutôt l'aptien, on a classé dans le gault toute la série située au nord du point fossilifère. Or M. Repelin
a trouvé dans cette série des bancs. de calcaires com-
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pacts avec Reguienia ammonia, des calcaires- marneux avec Ancylocères, rappelant ceux de l'aptien inférieur, et, un peu plus à l'est, M. Vasseur a recueilli des fossiles aptiens. On ne peut donc pas admettre qu'on rencontre régulièrement, en marchant vers le sud; des termes de plus en plus anciens ; il y a plusieurs lois retour des mêmes couches, et, par conséquent, il y a des replis secondaires.
Le pendage étant uniformément vers le sud, il faut, en outre, que ces plis soient des plis couchés. Je laisse à M. Repelin le s'ont de décrire la coupe de. Babol qu'il a Spécialement. étudiée. Il avait d'abord conclu
à l'existence d'une voûte normale d'urgonien, et on ne peut nier que les apparences ne soient assez conformes à cette idée. L'urgonien, très développé sur la rive droite, envoie sur la rive gauche trois pointes rocheuses qu'on voit disparaître brusquement au milieu de l'aptien. Or, à l'extrémité de la-seConde pointe,
en c (fig. 4), rurgenien semble nettement s'enfoncer sous l'aptien. Par contre,. en s'éloignant un peu sur la crête à l'ouest, on voit, en a les bancs urgoniens, dessiner une voûte continue le long de la crête au-dessus de la dépression remplie d'éboulis, Sous lesquels nous avons trouvé quelques affleurements aptins. L'aptien formerait donc
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ravin. de Babol.
voûte sous l'urgonien. Quant à l'apparence un peu contradictoire observée en e, elle pourrait s'expliquer par une torsion locale du pli (par exemple suivant la ligne ecd) et elle laisserait ainsi intacte
(*) M. Villot (/oc. cit., p. 50) a donné la coupe du Safre, en considérant le fuvélien comme en position normale entre deux failles verticales. C'est là une erreur manifeste ; il n'y a pas de failles verticales, et le fuvélien est renversé, comme toute la série à. laquelle il appartient.
la question de savoir si l'on a affaire à un anticlinal ou à un synclinal d'urgonien.. La coupe de la galerie à la mer (fig. 2, Pl. III) montre com-
ment j'interprète cette partie. L'interprétation, il est vrai,