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LE BASSIN CRÉTACÉ DE FUVEAU
LE BASSIN, CRÉTACÉ DE FUVEAll
non des failles d'observation. Il faut seulement remarquer qu'elles ne sont pas invoquées pour accommoder les faits à l'interprétation .proposée, mais pour expliquer la discon-
Cette zone n'est, en réalité, qu'une ramification, un golfe
tinuité des coupes voisines. Toute autre interprétation devrait également les admettre. Ces failles ont localement enfoui le trias au milieu des terrains voisins plus récents, beaucoup plus profondément que ne l'aurait fait un simple synclinal, et c'est ce qui explique, du côté de l'ouest, la continuité de l'étroite bande de trias, qui, malgré l'inégalité
dès dénudations, se poursuit sans interruption sur phisieurs kilomètres. Le renversement du trias et sa superposition au jurassique dans la zone de Saint-Germain, sont confirmés par
d'autres indices : près des Mérentières, dans le talus du chemin, j'ai relevé la cotipe ci-jointe (,fig. 9) : un banc de muschelkalk typique enveloppe des marnes ligniteuses, dont l'existence n'est connue que dans les marnes irisées. Fm. 9.
La disparition du trias à l'est, au point même on la bande atteint sa plus grande largeur, est difficilement compatible avec l'idée d'un anticlinal et concorde bien avec celle d'un synclinal. Enfin, quand, à l'ouest, la bande triasique se rétrécit et
s'écrase entre se S bords jurassiques, près des Bastidonnes, on cesse sur une centaine de mètres de suivre la traînée rectiligne qui se continuait depuis le col de Jeanle-Maître ; elle est rejetée par une faille transversale et reparaît un peu plus loin. En la recherchant au
milieu des bois, on voit qu'elle s'est morcelée en lambeaux discontinus et différemment orientés ; c'est une allure qu'on ne peut comprendre dans un anticlinal-écrasé, auquel les fortes pressions qui l'ont formé imposent une direction déterminée ; elle est toute naturelle, au contraire, pour des couches tombées au fond d'un synclinal,
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Zone e ou zone de la Chapelle-Saint-Germain. de la zone a. Quand le trias a disparu à l'est, il n'y a plus de .limites ni de distinction. possible entre ces deux. zones a et e, qui se touchent et se confondent. La zone e
doit doit donc partager le sort dé la zone a; si cette dernière, comme il résulte de ce qui.précède, est superposée au bégudien, il en est de même de la première ; si l'une est une nappe de terrains renversés, l'autre l'est également. En tout cas,. pour la zone -e, les preuves directes font défaut. On peut dire seulement que le mode de terminaison de la bande -à l'ouest s'accorde mieux avec l'idée d'un anticlinal qu'avec celle d'un synclinal, faudrait .supposer produit sous forme de cuvette d'effondrement. La zone e est formée, de plis multiples, couchés vers le
nord. Tout contre la plâtrière, M. Repelin M'a Signalé la présence du gault (*) ; le rocher des Trois-Frères est formé d'aptien inférieur ; la petite crête que Suit le chemin de Septèmes à 11/limet ramène au jour les calcaires siliceux de l'aptien supérieur, flanqués de part et d'autre de couches à orbitolines ; enfin de là vers le sud, la 'série renversée se poursuit régulièrement *jusqu'à l'aptien infé-
rieur, et même en certains points jusqu'à l'urgonien,. qui borde la zone par quelques têtes rocheuses ,discontinues. Il y a là au moins trois plis distincts (fig . 10),
mais rien n'autorise à priori à dire si les Trois-Frères, par exemple, sont au centre d'un pli synclinal comme l'indiquent les pointillés, ou ,au centre d'un pli anticlinal.. La zone e s'enfonce, avec une faible pente sous la zone f;
après les lambeaux urgoniens on trouve le néoComien ,
réduit, puis les dolomies jurassiques, formant la continuation de la même série renversée. Il n'y aurait donc pas (*) Ou ail moins de .raptieu tout it fait ,supérieur.
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