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LE BASSIN CRÉTACÉ DE FUVEAU
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LE BASSIN CRÉTACÉ DE FUVEAU
leurs actions, au contraire, n'auraient pas laissé de trace appréciable dans le nord. Je crois qu'en y regardant de plus près on peut déjà signaler dans le nord des traces de plissement postérieur, et en indiquer d'autres comme bien probables. A la rigueur déjà, la coupe du Boussu. Montre une cuvette formée par les terrains renversés, qu'on pourrait rapprocher des phénomènes de plissement. La coupe de la tranchée du Haut Banc, dans le Boulonnais, indique certainement
dans le mémoire de M. Briart. Je la reproduis à moindre échelle (fig. 22). Le calcaire carbonifère fait là partie du paquet isolé par la faille de Lernes et tout entier superposé au houiller ; c'est un moréeau du lambeau de poussée, et les plissements aigus auxquels il a été soumis sont
un plissement, très aigu et très complexe, des nappes charriées, quoique (le calcafre carbonifère n'étant pas
Coupe du calcaire carbonifère de Landelies (tranchée du Fm. 22. chemin de fer du Nord), d'après M.,Briart.Ei, calcaire d'Etrceungt.
renversé au-dessus du houiller) il s'agisse plutôt là d'une lame de charriage que du lambeau de poussée (*). Mais ce sont surtout les coupes, de M. Briart, dans les environs
manifestes (*).
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Vab, V, Vd, Ve, zones successives du viséen. T, tournaisien. Br, brèche. Vg, cale. à Productus giganleus (viséen supérieur).
Les coupes de M. Briart mettent encore un autre fait
de Landelies, qui sont démonstratives à cet égard. J'ai
important en évidence : le lambeau de poussée se décom-
reproduit deux d'entre elles dans mon précédent mémoire
pose en trois tranches superposées, dont la plus supérieure comprend naturellement les terrains les plus anciens. Ces tranches sont séparées par. des surfaces de glissement, des dan« planes, absolument comme nous l'avons constaté pour la bande de Simiane. Ces failles,
(fig. 1 et 2, pl. X), et l'on peut y voir combien l'allure des couches y est tourmentée. Il n'y a pas de vrais plissements figurés ; mais il suffit de se reporter à la première coupe que M. Briart avait donnée de cette mêMe région (**), pour voir que c'est là une affaire d'interprétation. Je crois ainsi bien probable que la pointe de houiller rencontrée par le sondage de Monceau-Fontaine (fig. 1 de la planche citée), entre deux calcaires carbo-
nifères, est la tête d'un anticlinal couché (anticlinal de houiller perçant dans le calcaire carbonifère). Mais, sans faire d'hypothèse, on peut s'en rapporter à la coupe précise relevée le long de la Sambre et de la tranchée du chemin de fer du Nord. C'est la fig. 3 de la planche XXI, (*) La véritable analogie pour cette partie du Boulonnais serait, je crois, à chercher avec le lambeau de Denain, qui montre un plissement tout à fait semblable. La houille du Boulonnais, comme position, serait à rapprocher non pas de la houille de Denain, mais de celle que j'ai supposé exister sous le lambeau de charriage, (**) L'Ardenne, p. 746,
dans le midi, sont plissées avec les couches; elles ne sont pas figurées coMme telles dans les coupes de Landelies ;
mais cela tient seulement à ce qu'on n'a pas là d'éléments suffisants pour préciser leur tracé en profondeur. Le point important, et d'ailleurs très naturel, c'est qu'elles se 'retrouvent dans lés deux régions et qu'elles divisent de la mêine manière le lambeau de poussée en tranches Superposées. C'est une analogie de plus, qui vient s'ajouter à l'analogie de position et à l'analogie de structure.
- (*) D'après les coupes d'ensemble, M. Briart semble considérer le
paquet comme un lambeau détaché du bord d'un anticlinal. D'après ce
qui précède, il me parait évident que c'est un synclinal de la nappe renversée. On remarquera aussi l'existence de la brèche qui, bien que son origine soit contestée, semblerait correspondre au passage d'un iltrusl plane, et montrerait, par conséquent, ce thrust p1ane plissé g:VOQ
les Coucle,