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MÉTHODES D'ANALYSE MINÉRALE
MÉTHODES D'ANALYSE MINÉRALE
arsénique en dissolution, puis on introduit quelques centigrammes de poudre de zinc métallique et l'on agite
Chacun des types est étendu d'eau jusqu'à 100 centimètres cubes et conservé dans un petit flacon cylindrique; tous les flacons sont en verre incolore et de même diamètre ; ils reçoivent, sur le goulot, des étiquettes
la fiole.
S'il n'y a pas trace d'or dans la liqueur, elle reste incolore ; mais, s'il y en a. seulement quelques dixièmes de milligramme, elle prend, au bout de peu d'instants, une teinte rose ou pourpre, dont l'intensité augmente avec la proportion de l'or. Quand on ne voit plus .se dégager de bulles gazeuses
et que l'intensité de la teinte paraît être devenue stationnaire, on doit décanter le liquide, si l'on veut le conserver quelques heures ou quelques 'jours. Car la digestion trop prolongée au contact d'un excès de zinc
3,
1, 10, 10 10 10 de milligramme d'or. Les portant 10 degrés d'intensité sont bien reconnaissables jusqu'à 1
- au-delà, on aurait une coloration trop intense et
il faudrait doubler la quantité d'eau. C'est à ces flacons types que l'on devra comparer la teinte d'un flacon identique, contenant un égal volume de la dissolution à apprécier, qui a dû être préparée dans des conditions aussi semblables que possible.
déterminerait la formation d'un précipité pourpre par suite de la saturation complète de l'acide, et la liqueur se trouverait décolorée. III. Essai colorimétrique. La coloration pourpre devenant plus intense à mesure que la quantité d'or
augmente, il est possible d'établir une sorte d'échelle de teintes correspondant à. une série de teneurs croissantes. On se servira, par exemple, d'une Solution étendue de
chlorure d'or de titre connu et on en versera dans dix petites fioles semblables des volumes mesurés, de manière à contenir 1, 2, 3, 9, 10 dixièmes de milligramme d'or. On ajoutera dans chacune : 60 à 80 centimètres cubes d'eau, une ou deux gouttes d'acide chlorhydrique, deux gouttes de
perchlorure de fer, deux gouttes d'acide arsénique, puis une petite pincée de zinc en poudre, prise sur le bout d'une spatule de platine ; on agitera à deux ou trois reprises,
on laissera reposer quelques minutes et on décantera le on lavera le zinc avec quelques centimètres cubes d'eau et on réunira au premier liquide coloré. Il importe que toutes les expériences soient faites dans les liquide ;
mêmes conditions.
IV. Application
à
l'essai d'un minerai d'or. - Pour
apprécier la teneur d'un minerai de quartz aurifère, on fait une prise d'essai, que l'on pulvérise très finement et sur laquelle on prélève, 10 ou 50 grammes, suivant la teneur présumée du minerai. S'il est supposé contenir de 20 à 100 grammes d'or à la tonne, on se contentera de 10 grammes de minerai ; on en prendra 50, si la teneur est au-dessous de 20 grammes d'or à la tonne. Dans le premier cas, les degrés de l'échelle des teintes répondront, pour le minerai, à des écarts de 10 grammes à la tonne, entre 10 et 100 grammes ; dans le second cas,
à des écarts de 2 grammes à la tonne, entre 2 et 20 grammes. On traite la poudre de minerai par 50 centimètres cubes d'eau de chlore, d'abord à froid, puis en chauffant doucement. On décante sur un filtre, on lave avec un peu d'eau, puis, on évapore une partie du liquide au bain-marie, afin de bien chasser le chlore ; on fait passer dans . une petite fiole, où l'on ajoute à froid, comme pour la préparation des flacons types, deux gouttes d'acide arsénique, deux gouttes de perchlorure de fer et une petite pincée de poudre de