Annales des Mines (1898, série 9, volume 14) [Image 140]

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ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX

ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX

ment des points oit le métal était en contact avec les

vait d'ailleurs être forgé droit et cintré dans une étampe. La pièce devait être partiellement usinée après forgeage,

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pointes du moule, et leur formation était due à une sorte de trempe locale &métal liquide ; c'est donc sur la vitesse du refroidissement du métal encore liquide qu'il faudrait agir pour faire disparaître à coup sûr les stries des cristaux caractéristiques d'une grande faiblesse ; mais l'opération pratique -nécessaire pour arriver à ce résultat ne paraît pas facile à réaliser.

En somme, il a été impossible à l'usine d'Imphy

de

couler en métal NC4 des pièces saines autres que de petits lingots. En outre, la qualité du métal est loin d'être satisfaisante et ne peut guère être améliorée que par la trempe, qui constitue une opération très délicate pour des

pièces coulées. Le métal NC4 ne parait donc pas susceptible d'être appliqué à là fabrication des moulages. Programme suivi par G-uérigny pour les essais du métal Aux ternies des prescriptions ministérielles, nous NC4. devions étudier particulièrement la possibilité d'appliquer le métal NC4 à la confection des mèches, barres, transmissions de gouvernails, etc. Le seul moyen de mener à bien cette étude nous a paru consister dans la fabrication d'une pièce de forge rentrant dans l'une des catégories désignées ci-dessus.

Dans le but d'avoir un corroyage suffisant, et après

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de façon que l'on pût apprécier la manière dont se comporte le métal sous les machines-outils. Enfin, des barrettes et barreaux de choc, prélevés avant et après trempe et recuit, devaient permettre d'apprécier les pro priétés mécaniques de' ce nouvel acier.

En vue d'étudier d'une manière précise les 'pr'opriétés mécaniques du métal; nous nous proposionS de forger des barres rondes dont l'essai à la presse hydraulique employée habituellement pour les épreuves des chaînes permettrait de déterminer très exactement, d'une part, la limite élas-

tique et, d'autre part, les allongeMents sous des charges croissantes, tant pour le métal naturel que pour le métal trempé et lé métal recuit. Deux autres barres cylindriques

de 60 millimètres de diamètre, l'une trempée, l'autre recuite, devaient être essaYées à la flexion par choc avec et sans incision. Enfin l'allongement considérable présenté par l'aciernickel sous la charge de rupture paraissait devoir justifier son emploi dans la fabrication des blindages de pont et permettre de réaliser ainsi une grande économie de poids. Dans le but de vérifier par les moyens que nous possédons la possibilité de cette application, nous avons décidé de confectionner de petites plaquettes qui seraient soumises

entente avec la Société Commentry-Fourchambault, nous avons, commandé un lingot dont la partie saine et complètement utilisable devait peser 1.800 kilogrammes. Ce

au choc d'un mouton spécial, terminé par une pointe ogivale en forme de projectile, et comparées à des

lingot devait permettre le forgeage de la barre de gouvernail de l'Isly. Cette barre, très courte et relativement,

les mêmes conditions.

légère, présentait toutes les difficultés d'exéeution que l'on rencontre habituellement dans la pratique ; là queue étirée

à une section assez, réduite -a, sur une faible longueur, une double courbure qui *ramène l'extrémité dans la direction de la partie voisine de la tête_ Le chapeau pou-

plaquettes identiques d'acier extra-doux essayées dans

Le métal NC4 étant actuellement très employé par l'artillerie sous forme de tôles, nous avons pensé qu'il serait intéressant d'étudier les propriétés des tôles d'acier au nickel. Dans ce but, nous nous proposions de forger eu. plateau et de laminer une partie du lingot que devait nous fournir l'usine d'Imphy. Nous comptions reprodUire