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ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
dé 430 Millimètres de diamètre (fig. 10). Ce fragment a été ensuite embouti à chaud, puis rétreint à froid au marteau à main ; on a pu l'amener ainsi à, la forme représentée par la fig. 11. Une cassure qui s'est produite en K, dans- une région qui avait été trop amincie par le marteau, n'a pas permis de pousser plus loin le travail. On a découpé alors un second fragment à un diamètre de 330 millimètres (fig. 12), et, en opérant de la même
manière, on a pu cette fois terminer le vase représenté par la fig. 13, d'une épaisseur très régulière. On avait soin, au cours du travail à froid, de tremper de temps en temps la tôle dans l'eau froide, après chauffage au rouge cerise, et l'on arrivait ainsi à détruire à peu près complètement l'écrouissage dû à l'action du marteau.' Toutes ces expériences ont montré très nettement .que les tôles de métal NC4, très supérieures aux tôles d'acier doux att-piiint de vue de la résistance, supportent cependant, presque aussi bien que ces dernières, le travail d'emboutissage à chaud et à froid. En outre, une variation assez sensible dans la teneur .en carbone (de 0,63 p. 100 à 0,81 p. 100) modifie peu la résistance et les propriétés de ces tôles. Pour être Essais de rivetage des tôles en métal NC4. entièrement fixé sur la valeur du métal NC4 au point de vue de son application aux travaux de chaudronnerie 'et de constructions métalliques, il importait de' vérifier la
301 des. tôles était de 5 millimètres. Les rivets avaient 10 millimètres, de :diamètre et avaient été confectionnés avec des barres rondes achetées à cet effet à l'usine d'Imphy. Les essais de traction pratiqués sur des barrettes prélevées dans ces barres ont donné les résultats ci-après ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
CHARGE
DiA.ÈT,,,, SECTION
des
éprouvettes
9 mm. 9
Totaux,., Moyenne..
primitive
63,6 63,6 '
ALLONGEAIENT
SECTION
p. 100 de ^--...."-- sur 65 mm. à la rupture s' totale par 15m2 entre repères rupture 6000 6050
,
94,33 95,1
44,2 42,3
189,43 94,71
86,5 43,25
6
6,1
28,27 29,22
(sa') s
100
55 54
109
54,5
L'enveloppe était formée de deux demi-viroles assemblées à recouvrements avec joints à un Seul rang de rivets constitués comme l'indique la fig. 16. Les fonds emboutis étaient réunis au corps par seize rivets chacun. On réalisait ainsi très sensiblement l'égalité de résistance de l'enveloppe et du rivetage.
Sous une pression de 16 kilogrammes par millimètre carré, l'étanchéité du réservoir a été parfaite ; mais l'essai a outrance n'a pu être poussé jusqu'à la rupture par suite de l'abondance des fuites qui se sont déclarées dans les coutures longitudinales, quand la pression s'est élevée. On a pu atteindre toutefois une pression de 100 kilogrammes, et le cylindre avait pris la forme tracée en points sur la
métal. Dans ce but, nous avons confectionné des Déservoirs
fig. 17. Il est facile de déterminer la charge R à laquelle avaient travaillé les rivets dans cette épreuve. Si l'on fait une coupe
cylindriques; que nous avons essayés sous pression au moyen d'une pompe de compression. Le premier de ces réservoirs est représenté par les fig: 14 et 15. Le diamètre intérieur était de 250 millimètres, et l'épaisseur
de 2 X 5" X 10" pour résister à un effort de traction
tenue du rivetage exécuté avec des rivets de ..mônie
par l'axe du cylindre, et que l'on considère une portion de ce cylindre de 1 centimètre de hauteur, on voit que l'on dispose, en dehors des joints, d'une section de tôle