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ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
Bien que ces résultats soient satisfaisants, oit remarque qu'ils sont un peu inférieurs à ceux donnés par les fragments de la barre ronde de 18 millimètres. Cette infério-
hère, et la valeur de 170 millimètres, que notre appareil ne nous permettait pas de dépasser, n'a été atteinte que sous une pression de 800 kilogrammes, correspondant à une charge de 216 kilogrammes par millimètre carré sur le barreau droit. Avec l'acier doux, cette flèche avait été réalisée pour une pression de 270 kilogrammes, et avec le métal NC4 pour une pression de 350 kilogrammes. On en conclut que le métal N.12,5, convenablement traité au recuit, présente, avec une limite élastique très élevée,
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rité relative .doit tenir à l'insuffisance du corroyage ; il est très probable que, si les barres carrées de 42 millimètres de côté avaient été tirées d'un plus gros lingot, on eût obtenu, comme avec la barre ronde, un allonge-
ment supérieur à 10 p. 100, et par suite de meilleurs essais au choc. Telles qu'elles sont, nos expériences suffisent à montrer la possibilité d'obtenir des pièces de
forge en métal N.12,5 à la fois résistantes et peu fragiles,- en faisant suivre le forgeage d'un recuit à basse
une raideur considérable.
barreau avait une section carrée de 10/10 et avait été prélevé dans le fragment de barre carrée recuit au bois
Essais à chaud d'une tôle en métal N.12,5. La tôle de 5 millimètres d'épaisseur obtenue par le laminage du plateau détaché du lingot après forgeage a été soumise aux essais réglementaires à chaud de tôles d'acier doux. On a pu former, en vingt-quatre chaudes, la cuve représentée ci-dessous (fig . 12), sans faire apparaître d'autre défaut qu'une petite criqûre à l'intérieur de chaque angle. On a façonné en seize chaudes une calotte présentant
flambant. Il reposait sur deux couteaux distants de 180 millimètres ;
des dimensions réglementaires ; cette calotte n'avait aucun défaut (fig . 13).
température. Essais de flexion à la romaine Joëssel. Comme pour le métal NC4, nous avons fait subir à un barreau convenablement traité
un essai de flexion sur la romaine Joëssel. Ce
la pression a été augmentée progressivement, et, pour obtenir la limite élastique, une fois la valeur de la flèche relevée sous la charge, on ramenait la charge à zéro de manière à déterminer la flèche restante. On n'a commencé à observer de flèche permanente appréciable que sdus une pression de 320 kilogrammes qui faisait travailler le métal à une charge de 86g,400 par millimètre carré ; peut-être même la flèche permanente trouvée sous cette charge déjà élevée pouvait-elle être attribuée à une légère pénétration des couteaux dans le barreau. On peut donc affirmer que la limite d'élasticité à la flexion ne descend guère au-dessous de 90 kilogrammes.
La flèche totale a augmenté d'une manière très régu-
FIG. 12.
FIG. 13.
FIG. 14.
Une deuxième calotte (fig . 14) a été ensuite chaudronnée, et sa confection a été poussée aussi loin que possible. On a pu donner vingt-sept chaudes et atteindre une flèche de 146 millimètres avant de faire apparaître une déchirure. On voit donc que les tôles de métal N.12,5 se laissent emboutir sans difficulté à la température du rouge cerise.