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ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
précision., ainsi que des hausses invariables ;
ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
il prend
d'ailleurs, comme nous l'avons vu, un très beau poli et supporte très bien la gravure. Le coefficient de dilatation de 0,8 de micron, obtenu sur un échantillon d'essai, ne pourrait être évidemment garanti en fabrication courante;
mais l'usine d'Imphy affirme être en mesure de fournir un métal, donnant à 200 un coefficient de dilatation vraie inférieur à 1.,5 micron, c'est-à-dire au cinquième de celui du platine iridié. La grande différence entre les coefficients de dilatation
extrêmes des aciers au nickel (0,8 et 18 microns) peut conduire, en outre, à d'autres emplois intéressants de ces alliages. Ainsi on a fait des balanciers très exactement compensés avec une tige en acier à faible dilatation et une lentille ,à 18 microns de dilatation.
A la Propriétés magnétiques des aciers au nickel. température ordinaire, les aciers non chromés contenant moins de 18 p. 100 environ de nickel sont magnétiques.
Au-delà de cette teneur, ils cessent de l'être pour
le
redevenir aux teneurs supérieures à 30 p. 100. M. Guillaume a recherché les lois qui régissent l'influence des variations de température sur les propriétés magnétiques des aciers au nickel ; il a observé, dans cet ordre d'idées, des phénomènes très intéressants. Les expériences ont été faites par la méthode dite
d'arrachement. L'échantillon, formé d'un barreau de 22 à 25 millimètres
au côté et de 8 à 10 centimètres de longueur, est Suspendu à une balance en bois et plongé dans une chaudière en laiton pleine d'huile placée. Mir une des pièces polaires d'un électro-aimant. Le barreau est distant dé 2 centimètres de la pièce polaire, dont il est séparé par le fond de la chaudière et une mince feuille de carton
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d'amiante. On détermine la force d'arrachement à différentes températures.
Les expériences ont montré qu'au point de vue de de la température sur les variations des
l'influence
propriétés magnétiques les aciers au nickel peuvent être divisés en deux grandes classes. Les aciers au nickel non chromé contenant moins de 25 p. 100 de nickel sont irréversibles ; les aciers à plus de 25 p. 100 de nickel sont, au contraire, réversibles. Nous allons expliquer ce qu'il faut entendre exactement par ces expressions. Tous les aciers au nickel sont magnétiques hune certaine
température ; ceux qui ne le sont pas à la température ordinaire 'le deviennent quand on les refroidit suffisamment. La température à laquelle les aciers au ifickel deviennent magnétiques est d'ailleurs d'autant plus basse qu'ils contiennent plus de nickel ; elle est -inférieure à (r pour les alliages voisins de 25 p. 100. Les aciers irréversibles,- une fois rendus magnétiqties par le refroidissement, ne perdentleur magnétisme par réchauffement que s'ils sont portés au rouge ; les aciers. réversibles, au contraire, « perdent leur magnétisme graduellement quand on les chauffe et le reprennent dans la même mesure, quand on les rainène aux mêmes températures ». Les variations de la susceptibilité magnétique dans les alliages réversibles, c'est-à-dire dans les aciers à. teneur en nickel supérieure à 25 p. 100, suivent la loi suivante : Quand la température s'élève, « la force d'arrachement, d'abord à peu près constante, diminue à partir d'un point A assez bien marqué, puis tombe rapidement jusqu'à un point B pour lequel le Métal est faiblement magnétique . La région de transformation, qui s'étend du point A au point B, comprend 'environ 500. La région de transformafion
s'élève' avec la teneur en' nickel : le point B, où le métal cesse d'être magnétique, Part de 00, pour la teneur