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'ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
rature de 150°, au contraire; cette règle cesse de s'allonger au bout de trente heures ; mais, ainsi recuite à fond, elle est encore susceptible de s'allonger, si on la maintient it une température inférieure. Ces considérations montrent qu'il faut prendre certaines
ÉTUDE SUR CERTAINS ACIERS SPÉCIAUX
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V DE L'ACIER AU SILICIUM.
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précautions avant d'employer les règles en acier au nickel.
Pour arriver à donner à une règle en acier à 36 p. 100 de nickel sa longueur définitive, il faut la maintenir pendant une centaine d'heures à la température de 100°, et lui faire subir. ensuite des recuits successifs et plus prolongés à des températures plus basses, pour finir par un repos de deux ou trois mois à la température ordinaire.
Le recuit complet à 100° produit un allongement de 25 à 30 microns par mètre ; les barres s'allongent encor de 12p. à 60°, de 6p. à 40° et, à la température ordinaire, de 2p. à 3p.. Les dimensions de la règle sont ensuite absolument invariables. Conclusion relative au métal à 36 p. 100 de nickel.
somme, l'acier à 36.p. 100 de nickel est caractérisé par des propriétés physiques très curieuses. Indépendamment de ses .propriétés magnétiques spéciales qui peuvent le rendre précieux dans certains cas, il se distingue particulièrement des autres métaux .par sa faible dilatation. Il peut même être substitué avantageusement au platine iridié pour la confection de règles étalons de grande précision. Il prend, en effet, un très beau poli, est à peu pre inoxydable et supporte très bien la gravure ; une fois amen(
par des recuits successifs et prolongés à ses dimensions définitives, il ne subit plus que des variations de longueur absolument négligeables. Cet alliage Paraît donc appelé it un grand avenir, en raison de la faible valeur relative de son prix comparé à celui du platine iridié qu'il est susceptible de remplacer.
Des considérations qui ont conduit l'usine d'Imphy à proDepuis plusieurs années, l'usine
poser l'acier au silicium.
d'Imphy emploie, pour la fabrication des ressorts de qualité supérieure, destinés aux Compagnies de chemins de fer, un acier à haute teneur en silicium (1,20 p. 100)
et à faible teneur en *carbone (0,30 p. 100). Cet acier est laminé en barres plates, dont la largeur varie de 60 à 150 millimètres et-l'épaisseur de 5 à 12 millimètres. Ces barres sont ensuite recuites au rouge cerise, puis trempées à l'eau au rouge cerise, jusqu'à ce que leur température atteigne environ 300°, et enfin soumises à un recuit au bois flambant, suiVi d'un refroidissement naturel à l'air.
A la suite de ces opérations, la limite élastique de flexion atteint, aux dires de l'usine, 130 kilogrammes Par millimètre carré, et la charge de rupture à la flexion, dans la fibre la plus chargée, va jusqu'à 200 kilogrammes par millimètre carré. Les essais à la traction, pratiqués sur des barrettes de 30 millimètres de largeur, d'une épaisseur égale à l'épaisseur des barres et de 100 millimètres de longueur entre repères, donnent les résultats suivants Limite d'élasticite Charge de rupture Allongement p. 100 à la rupture
110 kilogrammes. 125
7à9
Ce, métal est, en outre, très fibreux et, par suite, très résistant au choc ; la rupture au choc, au lieu de se produire brusquement, se fait par arrachement du nerf des D'après M. Werth, Directeur des usines de Fourcham-