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NOIRS DES PYRÉNÉES 22 MÉMOIRE SUR LES PHOSPHATES
ment léger, facile à sécher, ne s'agglomérant pas dans les sacs. d'idées, la Je dois signaler enfin, dans le même ordre phosphaté autre grand niveau récente découverte d'un comparable à celui du Tennessee, dévonien, tout à fait dans une autre région des États-Unis, dans l'Arkansas. giseVoici quelques renseignements sur ces nouveaux ments, qui ne sont pas encore développés, mais qui présentent toutefois certaines particularités qu'il est inté-
ressant de faire connaître, ne fût-ce qu'a titre de rapprochement en vue de mes conclusions, au point de vue géologique. Phosphates de l'Arkansas. --- Au cours des travaux
d'exécution de la Carte géologique de l'Arkansas, on a mince reconnu que le terrain dévonien, représenté par un silurienne inférieure et le carhorizon, entre la formation
bonifère moyen (ou Mississipien), contenait des phosphates
tout à fait comparables, tout au moins au point de vue géologique, à ceux du Tennessee. Cette découverte, qui date de 1896, est trop récente encore pour savoir si elle présentera un intérêt économique. La formation s'étend sur une aire extrêmement vaste, entre Buffalo City au dans Nord, Marshall au Sud. LeS terrains ont conservé cette région centrale leur position originelle en lits strati-
fiés horizontaux, découpés par les érosions superficielles, le de sorte que les affleurements sont très multipliés sur flanc des .coteaux. M. John-B. Branner, de l'Université de Stanford (Californie), qui vient de publier une intéressante étude sur ces gisements (1), les classe dans le dévonien, tout en reconnaissant que la limite entre ce terrain de la formation carbonifère qui le couronne en stratification concordante of the American (*) The phosphates deposils of A rleanscts (Transactions 380 et suiv.). Mining Engineers, vol. XXVI, 1896, p. Institute of
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--n'est pas nettement tranchée. M. Branner adopte cette ,classification en s'appuyant sur des analogies stratigraphiques; car il n'admet pas comme caractéristique présence des fossiles signalés déjà dans le phosphate du 'Tennessee (Lingula, Dise ma, Crinoïdes), pour les classer -sans -contestation dans le dévonien supérieur.
Analyses. - Voici quelques analyses de ces phosq)hates 1
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Acide phosphorique 26.13 26.77 29.40 29.98 31.06 31.11 Equivalent en phos56.53 58.08 64.82 65.37 67.21 67.74 phate.zeribasique Fer et alumine 5.89 5.86 3.08 3.87 8.01 7.05
Ces échantillons proviennent de l'extrémité orientale -du bassin phosphaté de l'Arkansas, actuellement reconnu, -au voisinage de la vallée d'Hickory (Comté de l'Indépendance), à 12 milles au Nord-Est de Batesville. M. Hopkins a signalé, d'autre part, cette formation dans -de nombreuses localités comprises dans les Sections 11
Nord-Ouest N" 12, 11, 10, 9, 8. Il a constaté aussi la présence des nodules noirs au-dessus des phosphates en roche. Ces derniers, comme dansle Tennessee, ne dépassent
guère O,80 à I mètre d'épaisseur. Cette puissance paraît d'ailleurs varier beaucoup suivant les localités.
Les nodules sont localisés dans le grès de Sylvamore, situé au-dessus du niveau contenant le phosphate en roche et à une certaine distance de ce dernier. Ce caractère rapproche complètement ces phosphates de ceux du Tennessee, dans lesquels j'ai déjà fait ressortir cette séparation entre les nodules' et la couche Géologie.
exploitée de phosphate. Voici, d'ailleurs, l'échelle de la succession des terrains de l'Arkansas.