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EMPLOI DE L'ÉLECTRICITÉ
DANS LES MINES A GRISOU EN ANGLETERRE
lila pas reçu la sanction de l'expérience dans leur pays
tenons de l'inventeur lui-même cette affirmation qu'à l'heure actuelle il n'y a pas un seul câble Atkinson en service en Angleterre. A cela, croyons-nous, se résume l'historique de l'emploi des câbles spéciaux en Angleterre. C'est peu de chose en regard de l'importance qui leur a été donnée dans certaines publications (*) et dans le rapport accompagnant l'arrêté belge de 1895. Aujourd'hui les câbles employés dans lies mines anglaises sont presque partout et uniquement dés câbles
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natal, explique que les premières propositions faites pour
installer l'électricité dans les mines de houille aient été accueillies avec des objections au-devant desquelles les constructeurs se sont portés avec empressement, en préconisant des dispositifs soi-disant de sécurité. Les dispositifs proposés se réduisent : 1° à munir les dynamos, employées >dans les travaux, d'enveloppes met-
tant le milieu, extérieur à l'abri des étincelles qui se produisent aux halais; 2° à se servir de câbles spéciaux,. Cembinés de manière à ne pas donner d'étincelles d'extracourant, lors d'une rupture. L'enveloppement des dynamos est une mesure qui se' comprend d'elle-même, et qui, en dehors des considéra: tons de sécurité, se justifie par des motifs d'ordre économique; la poussière et l'humidité qui se rencontrent habituellement dans les mines rendent très utiles les dispositifs de protection. Aussi les dynamos, grossièrement enveloppées, bénéficièrent-elles très vite d'une certaine faveur.
Il n'en fut pas de même pour ,les câbles. Le seul qui
- ait été sérieusement prôné et qui ait été, à notre connaissance, l'objet d'applications en Angleterre est le câble
Atkinson (*). Combiné, dans la pensée de l'inventeur, de manière à produire, dès qu'il commence à se rompre, l'interruption du courant, par le jeu. automatique ,d'un commutateur, ce câble fut d'abord installé dans deux houillères du Durham. Mais, au bout de peu de temps, on le retira, trouvant son emploi inutile; en fait, il n'était pas particulièrement justifié, le parcours sur lequel il était posé étant dans l'air frais. On fit cependant quelque bruit autour de cette application ; diverses publications en parlèrent avec faveur ; mais la faveur s'arrêta là, et nous (*) Voir sa description dans la communication de M. Selby Bigge à la Federated Institute of Mining Enginers, mars 1892. Cette description a té résumée dans le rapport belge (Annales des Mines, 1" vol. 1898, 0. 104).
assez fortement armés avec des fils ou des bandes d'acier, soigneusement et solidement isolés, mais sans dispositifs spéciaux pour parer aux inconvénients de l'extra-courant de rupture. Bien plus, certains constructeurs ne craignent pas d'affecter l'armature extérieure au retour du courant.
Exceptionnellement, et aux abords des puits, les câbles sont renfermés dans des conduites en plomb ou en pote-
rie, pour éviter les détériorations par les agents extérieurs. Il ne nous a pas semblé qu'on se préoccupe, comme en Belgique, de calculer largement les sections des conducteurs, en vue d'éviter les échauffements plus soigneusement dans les mines qu'ailleurs. Voyons maintenant à quels résultats a conduit la pratique de l'enveloppement des dynamos. Dès que l'emploi des moteurs enveloppés s'est généralisé, on a reconnu deux inconvénients de ce système : la capacité close peut être trop petite par rapport à la masse enveloppée, et alors la dynamo s'échauffe ; si la capacité
est grande et dépasse 1 ou 2 litres, et si un mélange détonant vient à être introduit à l'intérieur, l'enveloppe sera brisée par l'explosion. Ce sont ces considérations qui ont conduit M. Stokes, (*) Voir notamment Federated lizslitute of Mining Engineers, mee1896; et Colliery Guardian, articles de M. Sydney F. Walker (1" semestre 1897).
tings de mars 1892, juin