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RAPPORT SUR LES TRAVAUX
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beaux de démantèlement des calcaires lacustres pliocènes. Ces cale-aires (travertins (l'El-Hadj-Baba) occupent une grande surface à l'Ouest du massif du Chettaba, et autour du Djebel-Akral, oh ils sont portés jusqu'au sommet culminant (1.256 mètres). M. Ficheur a continué, cette fois II. Massif de l'Aurès. en compagnie de M. Lantenois, ses études sur le massif de l'Aurès, dont la tectonique est si remarquable. Ses observations, facilitées par le concours empressé qu'il a trouvé près de M. le commandant de Mussy, che[ des brigades topographiques, 'et des officiers de la brigade topographique de l'Aurès, ont porté principalement sur la partie Sud-Est (Ahmar-Khaddou et dépression des Beni-
S'iman), sur les crêtes du Lazereg, et la dépression
du
Bouzina.
Il a pu suivre, du Nord au Sud de l'Ahmar-Khaddou, développement progressif de rassise des calcaires du Sénonien supérieur (calcaires (I'El-Kantara), qui atteignent jusqu'à 200 mètres au-dessus de Mchounech. Les formations oligocènes ont une. grande importance
dans les cuvettes synclinales et dans les vallées isoclinales de l'Aurès, et se développent sur lés derniers contreforts à la bordure du Sahara. Ce sont des dépôts ana-. dogues à ceux d'El-Kantara :
1° A la base, dans le fond des dépressions., marnes blanches avec bancs, de gypse 20 Au dessus, puissant développement des conglomérats rouges, surmontés- d'argiles et grès grossiers rouges, .qui donnent à ces régions une intensité de coloration remarquable. Ces conglomérats - atteignent 300 à 400 mètres
d'épaisseur sur les bords de la cuvette, oh ils relèvent fortement. La situation de ces- dépôts, discordants sur les assises crétacées, indique que les érosions puissantes qui ont -suivi les plisselments post,--Stiessoniens de ce massif, avaient déjà modelé le relief à.l'é,poque oligocène, marquée
DU SERVICE GÉOLOGIQUE DE L'ALGÉRIE
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par ces dépôts de. transport, correspondant sensiblement aux vallées actuelle. Ces conglomérats sont recouverts en bien des points et en discordance nette, notamment dans la vallée de l'Oued-Abdi, par les grès et calcaires à Pecten Numidus (Carterinien), de la même manière qu'a. .El-Kantara. Les dépôts marins de l'époque cartennienne se sont étendus sur une' grande Partie du massif crétacé au NordOuest, ainsi qiien -témoignent de nombreux lambeaux, qui relient les assises de la région d'El-Outaya à celles de Lambèse. Certains de ces lambeaux sont conservés à des altitudes supérieures à 1.700 mètres. Djurjura oriental. La continuation des tracés détaillés du Djurjura, sur la feuille au 50.000' de Tazmalt,
a permis à M. Ficheur de vérifier l'exactitude de ses
assertions sur les situations relatives des calcaires nasiques
et des grès ronges, qui sont bien postérieurs au Lias, contrairement à l'hypothèse émise par quelques membres de la Société géologique de France sûr l'âge triasique de ces grès. Massif d'Arzew. - Les indications fournies par les
fossiles crétacés recueillis par M. Poniel, dans les schistes. d'Arzew, ont amené M. Ficheur à reprendre l'étude dé ce massif, à l'aide de la feuille au 50.000°.
En dehors de ces fossiles, Ammonites pyriteuses,
Belemnites, peu déterminables, et Orbitolines, -indiquant probablement le Barrèmien, les schistes et quartzites de ce massif présentent,- en dehors des parties métamorphisées par les actions Minérales, la plus grande analogie d'aspect avec les argiles schisteuses et quartzites néocemiens -du massif _de Blida. An Djebel-Ormisse, les beaux schisteux se trouvent nettement superposésaux calcaires-Marbres du Lias, dont- l'analogie avec les calcaires de Blida -et du Mermoucha est encore trèS remarquable.
Ces calcaires sont repliés sur le flanc Sud du
Tome XV, 1899.
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