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NOTES SUR LES CHAMPS D'OR DE COOLGARDIE
NOTES SUR LES CHAMPS n'on DE COOLGAIDIE
n'est guère supérieure à 50 mètres ; ces roches sont des granites et des roches basiques vert foncé, principaleMeut amphiboliques. On connaît fort -peu de chose sur l'étendue occupée par chacune de ces deux espèces de roches et à peu près rien sur leurs relations réciproques: Elles sont recoupées en certains points qui constituent les différents districts aurifères par des filons. dont les affleurements sont .très rarement visibles, la terre rouge recouvrant le sous-sol d'un. manteau de 1E2,50 à 2 mètres d'épaisseur. Nous ne pouvons songer à faire ici la -monographie de chacun des districts aurifères des champs d'or de Cool-
doute, assez salubre ; il y pleut deux ou troisfois par an dans le cours d'un seul mois, celui de juillet ; presqu'aussitôt après recommencent des chaleurs torrides qui durent neuf mois de -.l'année. Le sol est une terre sablonneus(rougeeavec de nombreux débris de quartz et des fragment,ferrugineux ; il est couvert d'une forêt continue d'arbre, de la famille des Eucalyptus-, dont les troncs sont assez distants les uns des autres pour que la circulation soit facile le sous-bois est maigre et peu fourré : ce sont des arbustes du genre Spinifex ; pas un brin d'herbe, nulle part-aucun ruisseau. De temps à autre on rencontre des dômes granitiques perçant la terre rouge; ils sont élevés de quelques mètres à peine au-dessus du plateau; ils sont extrêmement précieux, car, sur leur pourtour, on trouVe, en général, "des
gardie ; cela nous_ entraînerait trop loin, et d'ailleurs nous ne les avons pas tous visités. Nous parlerons simplement des trois plus importants d'entre eux., ceux de Coolgardie, de Kalgoorlie et de Menzies ; nous dirons aussi quelques
sables imprégnés d'eau, saumâtre toujours,. et *clans les creux des rochers l'eau des pluies se conserve quelque temps ; or la question de l'eau est capitale dans ce pays. Quelques-uns de ces soulèvements granitiques forment des collines atteignant jusqn'à -150 mètres de hauteur ; ces collines sont rares et toujours isolées. Il y a des lacs dans - les champs d'or. On désigne sous ce nom de vastes dépressions sablonneuses, dénudées, oui
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mots de celui de Norseman, dans les champs d'or dé Dundas.
DISTRICTS AURIFÈRES.
il n'existe le plus souvent pas une seule goutte d'eau visible, niais oit, en certains points, sous une mince croûte super-
ficielle, les sables sont tellement imprégnés que la traversée d'un « lac » inconnu est chose fort périlleuse. La surface de- ces « lacs » -est couverte dé myriades de cristaux de sel, qui, réfléchissant la lumière, produisent un
mirage d'une intensité et d'une netteté extraordinaires; même prévenu, on croit absolument voir une magnifique nappe d'eau ombragée par de grands arbres. Le sous-sol est formé de roches, décomposées jusqu à mie profondeur très variable, suiVant les -localités et même les divers- points d'une même localité, mais qui -
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I. District de Coolgardie. Ce. district s'étend autour de la ville de Coolgardie. Il y a là un grand nombre de filons de quartz recoupant les uns le granite, les autres, et c'est la grande majorité, la diorite ; ils accompagnent le contact des deux roches qui se fait sous la ville même, suivant une ligne orientée à peu près nord-sud ; ils sont dirigés, pour la plupart, suivant le nord-nord-ouest ; ils sont presque ;Verticaux, tout au moins très forterrient inclinés,- surtout dans la zone intacte de la roche encaissante,-qui commence vers 30 mètres'. de profondeur ; dans la zone supérieure oxydée, leur inclinaison est souvent plus faible, tout en .restant encore considérable. On - en trouve de >toutes les épaisseurs, jusqu'à 2 et 3 mètres ; la moyenne -paraît être de- 0'1,80 à 1 mètre. Leurs épontes