Annales des Mines (1899, série 9, volume 15) [Image 140]

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NOTE A LA COMMISSION DU GRISOU

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RECHERCHES CONCERNANT LES EXPLOSIFS DE &TRETE

SOUS l'impulsion du service des mines, qui a fortement contribué à faire connaître aux exploitants les résultats des travaux exécutés à l'étranger et à les mettre au courant du calcul des températures de détonation d'après

la méthode française (*). D'après un rapport que viennent de publier MM. Watteyne et Denoël, Ingénieurs du Corps des Mines belge (**), la quantité d'explosifs de sûrW

ANGLETERRE.

employés dans les houillères de Belgique était déjà, en 1893, de 98.352 kilogrammes sur un total de 987.777 kilogrammes, soit 10 p. 100, et s'est élevé, , en 1897, il 128.878 kilogrammes sur un total de 917.573 kilogrammes d'explosifs, soit 14 p. 100. g.

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sait d'un tube métallique de 30m,78 de longueur et Om,91 de diamètre, fermé d'un côté par un fond plein, de l'autre

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mencées en 1892, ont été terminées à la fin de 1896. L'appareil installé aux houillères de Hebburn se compo-

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l'Industrie et du Travail (Ann. des Mines de Belgique, t. I, 1896). (**) Emploi des explosifs dans les mines de houille de Belgique pendant l'année 4897; statistique comparative dressée d'après les documents officiels, suivie d'une Note sur les Explosifs de sûreté, par Victor WATTEYNE, Ingénieur principal, Directeur des Mines à. Bruxelles

et Lucien DENOEL, Ingénieur au Corps des Mines à Bruxelles (Ana. 1898).

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(*) Etude sur les explosifs de sécurité en usage dans les mines gr'souleuses, par J. HENROTTE, Inspecteur principal du travail au Ministère de

des Mines de Belgique, t.

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Le tableau précédent indique les principaux explosifs de sûreté employés en Belgique, d'après le rapport de MM. Watteyne et Denoël ; nous y joignons les températures de détonation à l'air libre, calculées par MM. Henrotte, Heise, etc.

par un disque en papier. Près du fond on plaçait un

canon mobile contenant l'explosif, et l'on envoyait du gaz d'éclairage ou du grisou naturel mélangés à l'air par un

ventilateur. Pour les' essais avec, poussières, celles-ci étaient placées en avant du canon sur un carton légèrement incliné vers celui-ci. Des regards placés le long du tube permettaient d'observer l'effet de l'explosion.

D'après les essais faits sur des mélanges d'air et de

grisou ou de gaz d'éclairage, le rapport officiel conclut que les explosifs de sûreté, tels que la « bellite, la sécurite, l'ammonite, etc. », enflamment plus difficilement les mélanges gazeux que la poudre, mais ne peuvent cependant pas être considérés comme présentant une sécurité absolue ;

- que les résultats variables obtenus avec un même. explosif paraissent tenir aux variations de fabrication ou de composition; - qu'il ne faut jamais perdre de vue que les risques d'inflammation et d'explosion ne sont que diminués, mais non supprimés, lors

et qu'il est dès essentiel que les précautions prises actuellement