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L'INDUSTRIE MÉTALLURGIQUE
DANS LA RÉGION DE SAINT-ÉTIENNE
blindages, les usines de Saint-Chamond installent deux presses à gabarier de 3.000 et de 3.500 tonnes ; à l'usine des Etaings on monte une presse de 4.000 tonnes. En même temps l'on agrandit les ateliers de trempe pour les blindages en acier homogène. A peine ces installations sont-elles terminées que paraissent les plaques en acier cémenté par le procédé Har-
livrer complètement terminées des tourelles tournantes ou' à éclipse, des tourelles oscillantes du commandant Mougin et, d'une manière générale, tous les appareils uti-
vey. Les Aciéries de la Marine, MM. Marrel, les Aciéries
permettant de tourner et de forer les tubes de canon el.
liers plus modestes pour les fabrications telles que ressorts de- wagons et de locomotives, ressorts de carrosserie, bandages, essieux montés, enclumes et bigornes, outils pour l'industrie, instruments d'agriculture, lames de papeterie, etc. Firminy, Unieux, un grand nombre de petites forges des environs de Saint-Étienne conservent des martinets pour la fabrication des socs de charrue.; les forges de Rive-de-Gier développent leurs ateliers de matriçage et d'emboutissage pour la fabrication des
les arbres de navires, de raboter et de mortaiser les
roues, des essieux et des pièces embouties de toutes
blindages dont l'épaisseur *dépasse 0,40. En 1893, SaintChamond termine un grand atelier de 32 mètres de portée et de 120 mètres de long spécialement pour le montage des tourelles cuirassées ; cet atelier ne tarde pas à devenir insuffisant, et, en 1898, on met en train un nouvel atelier beaucoup plus important encore, dont la -construction n'est pas encore terminée A l'usine des Étaings
sortes. Au voisinage d'Unieux, à Pont-Salomon, de nombreux martinets d'étirage- et de platinage sont utilisés à la production des faulx et. faucilles.
une halle de 110 mètres de long sur 30 mètres de
prévoient probablement pas encore le développement que
large contient les outils pour le tournage et le finissage des éléments de canons, des frettes et des projectiles. Un important atelier de tournage et de finissage est éga-
va prendre dans la Loire la fabrication du matériel de guerre. C'est surtout après 1880, que la métallurgie se
lement commencé aux Aciéries de Saint-Étienne en 1897; chaque machine-outil y est commmandée directement par un électromoteur.
sitent des fers et aciers extrêmement purs et un outil-
de Saint-Étienne traitent immédiatement avec l'inventeur, et, dès 1894, des fours à cémenter et des appareils de trempe spéciaux sont établis à Saint-Chamond et à l'usine des Étaings pour la fabrication délicate des plaques harveyées. Pour le finissage des grosses pièces, il faut aussi créer de nouveaux ateliers, où l'on installe des machines-outils .
L'usine de Saint-Chamond est seule outillée pour la fabrication complète des pièces d'artillerie de campagne, des pièces de siège ou de marine, avec les affûts, le matériel divers et les munitions correspondantes. Elle peut
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lisés pour la protection des places de guerre et des navires cuirassés. - A côté de ces ateliers spécialement destinés à la fabrication du matériel de guerre, se développent des ate-
Résultats obtenus de 1880 jusqu'à l'époque actuelle. Déjà, avant 1850, Pétin et Gaudet forgeaient des canons ;
un peu plus tard ils forgent des blindages, mais ils ne
transforme en vue de ces fabrications spéciales qui néceslage de plus en plus puissant. L'impossibilité de continuer la fabrication des rails et profilés oblige les usines ,de la Loire à s'attacher à peu près exclusivement aux produits Spéciaux et délicats ; et, pour le maintien d'un certain tonnage de produits marchands, il faut la création d'ateliers de Moulage d'acier et d'ateliers de -transformation