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484 MÉTHODE GRAPHIQUE POUR LA RECONNAISSANCE
moins favorables, et il pourrait suffire d'un coup de patinage ou d'une faible chute de pression à la chaudière
pour voir le train s'arrêter avant d'atteindre le palier
supérieur. Cet exemple suffit pour faire comprendre- l'intérêt qui s'attache à des vérifications de ce genre, surtout sur les
sections qui présentent de fortes . déclivités, et qui par suite 'comportent des difficultés particulières .de traction. On reconnaîtra souvent qu'une rampe dont l'inclinaison est censée uniforme présente, par suite de tassement de la voie, des parties oh la déclivité excède le maximum prévu et qui doivent être sinon corrigées, tout au moins signalées pour permettre aux mécaniciens des trains à forte charge de concentrer sur ces parties toutes les ressources dont ils disposent. La vérification des fortes rampes, qui- est l'application la plus utile de la méthode que nous venons d'exposer, est en même temps celle qui offre les conditions les 'plus favorables au point de vue de la facilité et de la précision des mesures. Ces rampes sont toujours franchies par les trains dans le sens de la montée, à une vitesse réduite sensiblement uniforme. Le calcul des accélérations, facile à obtenir avec une grande précision, fournit le terme correctif de valeur généralement très faible à ajouter à l'ordonnée du diagramme, qui lui-même se présente sous une forme très régulière. b.
OPÉRATIONS AU LORRY.
ET LA VÉRIFICATION DU TRACÉ DES yoms
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rail' et le diagramme du pendule donne immédiatement et sous forme continue les valeurs de la déclivité le pendule fonctionne simpleinent comme un niveau enregistrant. Il peut arriver toutefois que l'uniformité du mouvement
de propulsion, admise içi comme hypothèse, se trouve momentanément troublée par une circon.stance accidentelle quelconque ; ce fait aurait pour conséquence une perturbation immédiate et souvent importante du diagramme.
Pour arriver à un résultat exempt de toute incertitude il faut, ou rendre impossibles les variations accidentelles de la vitesse, ou les contrôler, le cas échéant, et en effectuer la correction. On arrive à rendre impossibles les variations brusques
de la vitesse et les perturbations consécutives du diagramme en adaptant au lorry dont on fait usage un volant (qui peut être lui-même un essieu du lorry) mis en connexion avec le mouvement des roues, au moyen d'un engrenage ou d'une chaîne, et animé d'une grande vitesse de rotation (*).
Ce procédé est d'une application facile ; il présente l'avantage de dégager la lecture du diagramme de tonte correction éventuelle. Toutefois, comine il suppose l'emploi d'un lorry spécialisé, on peut le considérer comme s'écartant un peu du programme que nous nous sommes fixé. On arrivera par le seul emploi du pendule, sans aucuneinstallation spéciale du lorry qui le supporte, à un contrôle
certain des résultats, au moyen de la simple vérification
VÉRIFICATION DÉTAILLÉE D'UNE SECTION DE LIGNE.
L'emploi d'un lorry poussé à bras présente, ainsi que nous l'avons fait observer, ce caractère particulier que l'uniformité de vitesse se trouve en général assez exactement réalisée par la cadence naturelle du pas de l'homme. Dans ces conditions la correction des accélérations dispa-
de celui du lorry et le (") Si, par exemple, le poids du volant est --1 4 rapport de multiplication des vitesses égal à 10, l'inertie du véhicule 1 10- = 25 ; en sorte que l'effet d'une sera accrue dans le rapport:-4 variation d'effort qui équivaudrait par exemple à une pente de 10 millimètres, ne se traduira que par une perturbation insignifiante et représentant moins de 1/2 millimètre.