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498 MÉTHODE GRAPHIQUE POUR LA RECONNAISSANCE
posent avec celles qui peuvent être produites par de nouveaux chocs ; dans ces conditions l'amplitude des mouvements devient parfois excessive, masquant entièrement l'effet des chocs proprement dits. Pour obvier à cette difficulté, on aura recours à l'expédient suivant : le pendule, au lieu d'être laissé libre d'osciller dans les deux sens, sera maintenu au moyen d'un calage dans une direction initiale faisant un certain angle avec sa position d'équilibre naturel, soit par exemple sous une
inclinaison de 10 p.
ÉT LA: VÉRIFICATION DU TRACÉ DES VOIES
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réaction à peu près égale en sens contraire, de sorte
que l'indication du choc sera fournie ou par l'action ou par la réaction. Rien n'empêche d'ailleurs de disposer l'appareil avec deux masses pendulaires, actionnées l'une vers la droite, l'autre vers la gauche, de manière que l'effet d'un choc soit certainement accusé par l'un ou par l'autre.
100.
Dans cette situation, les chocs
peu importants que l'on ressent dans les conditions normales de circulation sur une voie en bon état ne détermineront aucun déplacement du pendule. Lorsqu'un choc d'in-
r
B 13A , FIG. Io.
À
0
tensité anormale se présen-
tera, le pendule sera lancé
à quelque distance, mais retombera immédiatement à sa position initiale, oit il restera en repos jusqu'à ce qu'un nouveau choc produise un nouveau lancé. L'amplitude des divers lancés, ajoutée à la déviation initiale du pendule, donnera, sinon la mesure, du moins un terme de comparaison assez exact des divers chocs éprouvés. L'observation des chocs de la voie par la méthode que nous venons d'indiquer est une opération très facile et en même temps très fructueuse. Elle comporte toutefois deux observations. En premier lieu, le pendule, calé comme l'indique la figure ci-dessus, ne sera lancé dans la direction AB que
par un choc se produisant de droite à gauche. Mais on peut observer que presque toujours un choc brusque produit dans un sens est suivi immédiatement d'une
FIG.
D'autre part, il faut remarquer que la composante d'inertie due aux actions combinées du devers et de la force centrifuge dans les courbes a pour effet de déplacer
ligne d'axe à laquelle doivent être rapportées les ordonnées indicatrices des chocs. L'inconvénient est minime si l'on marche à une vitesse assez grande, les la
actions du devers et de la force centrifuge se compensant à peu près complètement. C'est seulement lorsque l'on parcourt à faible vitesse une courbe à devers prononcé que les lancés du pendule cessent de donner une idée nette de l'importance des chocs produits par la voie. L'emploi de deux pendules opposés permettra encore, par la constatation du déplacement moyen obtenu, d'estimer l'importance du choc produit à un moment donné. Il est bien entendu d'ailleurs qu'en toute circonstance on devra avoir égard à la vitesse du train, qui est un élément très important dans la production des chocs,