Annales des Mines (1899, série 9, volume 15) [Image 273]

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NOTE SUR LES MINERAIS DE FER

DES TERRITOIRES DES MEKNAS ET DES NEEZAS

E,N.-E. sur environ 700 mètres de longueur (Pl. XVIII,

D'après les évaluations faites au moment de l'institution de la concession, en donnant au minerai en place une densité de 2,5 pour tenir compte de sa nature un peu caverneuse et des intercalations qu'il peut contenir, le gîte de Ras-er-Radjel contiendrait 1.200.000 tonnes

fig

.

1).

Le minerai se poursuit au-delà des -extrémités de cet affleurement à l'Est et à l'Ouest ; mais les travaux faits dans ces deux régions ont constaté un amincissement rapide de la puissance du gîte, et l'amont pendage audessus des thalwegs voisins est insignifiant.

Par suite de la position topographique et de l'allure stratigraphique de l'amas, l'affleurement présente une grande largeur. D'ailleurs, et c'est une observation assez générale pour les gîtes de la région de Tabarca l'affleurement est difficile à délimiter exactement, non seulement à cause de la présence de la terre végétale, mais encore à raison de l'éparpillement sur la surface du sol de nombreux blocs éboulés provenant de la désagrégation du gîte. Vers l'extrémité Est de l'affleurement, la descenderie n° 1, dans l'argile blanche,- sur laquelle repose la couche,

a suivi en couronne le minerai sur 40 mètres de longueur. Elle est aujourd'hui effondrée. Le gîte avait 6 mètres d'épaisseur à l'entrée et s'est coincé à l'avancement. Mais l'étranglement du bas est local, car à 80 mètres en aval-pendage de l'entrée de la descenderie, le puits 3, après avoir traversé 25 mètres de grès tendres et d'argiles jaunes, a reconnu à la couche une épaisseur de 5 mètres. Au centre de l'affleurement, le puits n° 1 ,(Pl. XVIII, fig 2) et les travaux qui en dépendent sont déjà dans une partie plus renflée. Dans ce quartier, la partie supérieure de la couche est très manganésée. .

partie Ouest de l'affleurement est plus épaisse encore. Les puits 2 et 2 bis (Pl. XVIII, fig 3) attaqués La

.

dans cette région ont été le point de départ d'un traversbancs arrêté en plein gîte, après avoir recoupé 17 mètres de-minerai dur.

exploitables

à ciel ouvert. Il faut y joindre- environ

600.000 tonnes -que leur situation au-dessus du thalweg qui borde au Sud la colline de Ras-er-Radjel permettrait d'exploiter souterrainement par galeries, sans grandes dépenses d'aménagement général. La 2° Concession de Bourchiba (Pl. XVIII, fig 4). partie supérieure du plateau de Bourchiba entre .

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l'Oued Damous et l'Oued Gasser, est formée sur 1 kilomètre de longueur, et 400 à 500 mètres, de largeur, par une lentille de minerai faiblement recouverte au toit par de la terre végétale, et reposant au mur sur de l'argile blanche.

La plongée générale, très faible, est dirigée vers le Nord. Des îlots ou éboulis minéralisés- de moindre impor-

tance se rencontrent sur les marnes du pourtour du plateau, surtout sur la pente Sud. Sur la bordure Nord de l'affleurement, la descenderie n° 3, longue de 37 mètres, a suivi-la couche suivant sa pente ; elle montre sur toutes ses parois du minerai manganésé.

Un peu plus à l'Est, le .puits 4 a, recoupé du minerai sur 3 mètres, de profondeur, puis de la terre mélangée de minerai.

Au centre du plateau de Bourchiba, le puits n° 1 -a été; entrepris dans une excavation qui semble correspondre à une .exploitation ancienne. Sa' profondeur est de 7 mètres, dont 3 seulement dans le minerai. Sur la bordure Sud, le puits n° 2, profond de 9 mètres, est entièrement au minerai; la partie supérieure du gîte