Annales des Mines (1899, série 9, volume 16) [Image 60]

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LES MOUVEMENTS. DES EAUX SOUTERRAINES

DANS LA RÉGION DE TEPLITZ ET DE BRtiX

prolongée des -terrains, mais à un simple élargissement local dans un système de fissures milices et ailleurs obstruées. Cette brèche ayant été soigneusement bouchée, on eut, dans les mines et sur les sources, quelques années de

de ferraille ; puis il fallut renoncer à la lutte et laisser

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répit; niais, en 1887, une nouvelle catastrophe se produis:t dans le quartier Victorine, à l'ouest de la fosse Dôllinger, avec des péripéties un peu différentes, mais avec un semblable effet. Dans ce quartier, rien ne pouvait faire prévoir un semblable événement, contre lequel on restait constamment en garde depuis la première catastrophe. En 1881, pour exploiter la partie Ouest de la couche, qui a une pente assez sensible de l'Est à l'Ouest, on avait approfondi le puits et,

après avoir traversé les couches calcaires de Phiner, on était venu buter à la cote 132 sur le porphyre, qu'on 'avait trouvé parfaitement sec en ce point ; un travers-bancs, partant de la partie supérieure, avait été percé jusqu'à la couche de lignite, en ayant soin de se prémunir contre une Tenue d'eau par des sondages de 4 mètres percés entons sens, et,

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les eaux envahir les travaux. Cette venue d'eau avait un débit de 50 à 60 mètres cubes -par minute, c'est-à-dire 10 à 15 fois plus faible que dans

l'accident de 1879, avec une température de 21°, et apportait des blocs de porphyre pesant jusqu'à 2 kilogrammes. Tout en coulant beaucoup. plus lentement qu'en

1879, par une ouverture plus étroite, elle amena finalement, dans -les travaux, une quantité d'eau comparable. La brèche, située à la cote 145, était 6 mètres plus bas que le fond du puits de captage de la Urquelle à Teplitz (151), 11 mètres plus bas que le point d'irruption de l'eau en 1879 dans le puits Dôllinger, situ6 à 680 mètres de distance.

A la suite de Ce nouvel appel d'eau vers la mine, l'eau thermale descendit dans l'Urquelle de Teplitz : le 5 décembre, à la cote '199; le 16, à la cote 193; le 2 février, à la cote 182.

Pour remédier à ce désastre, les difficultés étaient

d'anormal, donna lieu subitement , le matin du 28 novembre,

grandes ; car l'expérience de 1879 avait montré le temps considérable nécessaire pour aller directement aveugler la voie d'eau ; en outre, la saison thermale approchait. On eut alors l'idée assez audacieuse de bétonner le chantier critique à, distance, au moyen de quatre trous de sonde, avant de commencer l'épuisement, et de faire alors seulement

de

descendre les eaux jusqu'au niveau où s'était produite

glissement, puis comme d'un sifflement .dans des fissures étroites. Les niveaux inférieurs de la mine furent rapide-

l'irruption, afin d'y établir le barrage définitif. Le 16 novembre, -on coula 1.094 mètres cubes de béton par les sondages ; un mois après, on se mit à épuiser, et on constata que le résultat désiré avait -été obtenu: à peine un mince filet d'eau chaude cotilait encore. On Compléta les défenses par des barrages et, dès le mois de mars, l'exploitation put reprendre dans la _mine. Cependant, afin d'éviter le retour de pareils accidents,

là non plus, nulle part, on n'avait constaté la moindre infiltration. C'est du côté opposé par rapport au puits, dans

l'Est, qu'un chantier, à la cote 145(*), déjà en exploitation depuis quarante jours, sans qu'on ent rien observé à une trombe d'eau, accompagnée d'abord d'un bruit

s-lent inondés; niais les ouvriers purent, cette fois,

se

.sauver, et même la' brèche, située à un niveau déjà élevé dans la mirie;resta quelque temps accessible ; on essaya, sans aucun succès, de la boucher avec de l'argile et des sacs (*) On a vu que le point d'irruption Düllinger était à la cote 156, c'est-à-dire 11 mètres plus haut.

on résolut d'étudier en grand détail les conditions de