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POUR LES ANNÉES 1891 A 189'7
STATISTIQUE DES ACCIDENTS DE GRISOU BASSIN D'AU
179
TEMENT DU GARD.
et Meyrannes.
3.
Concessi
vembre 1809.)
(Instituée pr,
Cci
DATE
LIEu
NOMBRE
op
de
de
d'ouriers
W.
l'acci-
l'acci-
dent
dent
2
3
34 '2 nov. 1891.
CAUSES DE L'ACCIDENT
PRODUCTION
OBSERVATIONS
Causes directes tau
de tués.
blessés 5
0
l'année 6
7
1.752 422.639
Mines de Molières.
tonnes.
de l'accumulation de l'inflammades gaz tion des gaz 8
Cloche
insuffisamment aérée.
in dire
il
9
Il
eident s'est produit dans une couche de 0.,45 de puissance exploitée par grandes tailles avec reni-
Allumage de la mèche d'un coup de mine
Inobser
des fric
ziorneet te l'accident, le front de taille était à 8 mètres de la dernière traversée d'aérage, et on allait cer une nouvelle; l'air n'était conduit que par une toile de 4 mètres de longueur. La flambée s'est tenu moment de l'allumage d'un coup de mine (sans doute avec une allumette) au toit au voisinage cloche. L'inspection du chantier n'avait pas été faite avant l'allumage.
sans doute avec une allumette.
35
14 oct. 1895.
1.793 409.160 tonnes.
Mine de
Molières.
36
1.727 406.015
14 août Bessèges 1896. couche asphyxié SaintI
tonnes.
Auguste-
ter.
Cloche
Allumage
ge général satisfaisant, I
Impoli
à proximité d'une cigad'un dérangement rette avec une de la couche. allumette.
Remontée
en cul-de-sac dans une couche grisouteuse.
fle avançait dans un étranglement que l'on perçait tous les 8 mètres par une galerie servant municalion d'aérage avec les tailles suivantes. L'aérage général était satisfaisant et la mine bien
pre5cr:
de lu
cloche s'était formée dans le toit après purgeage de celui-ci, et une petite quantité de grisou s'y ceumulée. Elle se serait enflammée, au dire de la victime, par suite d'une étincelle provoquée par un .de pic; mais on a retrouvé au chantier des allumettes et une feuille de papier à cigarettes partielleet brûlée et portant des fragments de peau interdigitale brûlée.
ilfrag,e était bon. Le chantier dans lequel l'accident s'est produit était une remonte en cul-de-sac ée à établir une communication entre deux étages ; la couche était grisouteuse ; l'aérage était assuré s colonnes de tuyaux. Il était généralement suffisant; néanmoins des dégagements de grisou plus
41ants que d'habitude obligeaient quelquefois à l'abandonner momentanément. tidegagement plus important, survenu brusquement à la suite de la rencontre d'un soufflard, en avait 'll'écider l'abandon définitif et en avait fait barrer l'entrée, ïe;chef de chantier, y ayant oublié un outil, y a pénétré malgré cela et s'y est avancé sans doute encore lafextinetion de sa lampe ; il y est resté asphyxié.
37
27
Mine
1897.
de Molières
mars
1.755 440.010 tonnes.
Cloche
au voisinage du front de taille.
Lampe
de sûreté brisée
d'un coup de pic.
'aérer général de la mine était satisfaisant. 'accident s'est produit à l'avancement d'une galerie de 20 mètres de longueur, qui n'était encore aérée r diffusion et qui devait être prochainement mise en communication avec une traversée d'aérage. Le devait pas encore été constaté la teneur inquiétante dans le chantier. Un ouvrier y était resté seul e départ de ses camarades et a été légèrement brûlé par l'inflammation du grisou, due, suivant ses fions, à un coup de pic qui aurait brisé le verre de sa lampe. suite de cet accident, de nouvelles mesures ont été prescrites pour l'aérage des chantiers des mines fileuses du département du Gard.
4.
Ccncessi'
(instituée par 38
mars
Mine de
1897.
Gagnièreà
15
(Puits du
Viaduc),
»
2
dont un très légèrement,
421
66.458 tonnes.
Aérage local Lampe de sûreté insuffisant, petite accumula- dont le verre lion de grisou a été brisé dans un angle par un coup de la taille, de pic au dire de l'ouvrier.
, 3-de-Gagnières. oit 18:12).
age général des travaux était suffisant, mais celui du chantier où s'est produit l'accident n'était toc pur les fuites des portes d'aérage, parce que le chantier était presque entièrement déhouillé et
ait Ires peu de grisou.
ause de l'inflammation est restée douteuse, les déclarations des ouvriers relativement au bris du 'une lampe paraissant peu vraisemblables. Elle a donné lieu à une petite flamme au toit qui a atteint ent deux des trois ouvriers occupés au chantier. Dite de l'accident, l'exploitant a été invité à assurer un aérage régulier pour tous les chantiers des où le grisou a été rencontré.