Annales des Mines (1899, série 9, volume 16) [Image 154]

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Lt NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA FRANCE

LE NIVELLEMENT GENERAL DE LA FRANCE

Abaque servant au calcul des primes el salaires des opérateurs et des porte-mires.

par kilomètre sont abaissés aux chiffres suivants

FORMULE (*) ET NOTATIONS.

"

20.600 000

-1-

Lignes nouvelles de 2e ordre de 3e ordre de 4e ordre.

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(L),

F

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scellés

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titillant plutôt qu'une rémunération du travail. Cela étant, le salaire élémentaire ds, correspondant à un travail très petit dT, doit être proportionnel à. l'effort développé pour exécuter ce travail. Or cet effort est proportionnel non seulement à dT, mais encore à la fatigue de l'organisme du travailleur au même instant. Cette fatigue, d'autre part, peut être considérée comme étant proportionnelle au travail T, accompli depuis l'origine de la période de travail jusqu'à l'instant considéré. A étant un coefficient constant, on a donc la relation différentielle: ds = A . T . dT,

(1)A

dont l'intégrale est :

"tee-04e.4.***0egod 5

s=B

Sale, des porte rnves

Prunede i'apéra teu,

2

lomio

B désignant un second coefficient constant. Soient maintenant : F, part des frais généraux afférente à la durée d'exécution du travail T, et ri-, le prix de revient correspondant de l'unité de travail, on a:

lerM

UT .= .,ilyi"

par

T2,

T

sB A T

-!--

Les coefficients A et B doivent être choisis de manière que, d'une part, dans les conditions les plus défavorables, l'ouvrier reçoive un salaire suffisant, et que, d'autre part, le prix de revient diminué it mesure que leren-

.re

dement augmente ; ceci exige que le rapport --(dan- soit négatif, quand T

croit, tout en restant inférieur au rendement maximum Tm, susceptible d'être atteint dans des circonstances exceptionnellement favorables. Or on a: dmF-4-B A

111111111111111

dT - T2

1111111! 11

2*

Pour que la condition ci-dessus soit remplie, il faut donc et il suffit que les coefficients A et B satisfassent à la relation

S1 4111110111111111111111111111111/1111111

2(F s

.9

Fia. 48. Échelle de 1/2. L, nombre mensuel moyen de kilomètres nivelés ; g, constante égale à 5 francs pour N, ndmbre mensuel moyen de stations du les porte-mires, nulle pour les opérateurs ; niveau ; R, nombre mensuel moyen de repères scellés ; i, temps alloué par kilotemps alloué par repère mètre nivelé ; temps alloué par station du niveau ; scellé ; K, coefficient variable avec le grade de l'opérateur ou la classe du porte mire ; 3, salaire journalier total du porte-mire.

(*) Cette formule résulte de l'application d'un principe nouveau dans le calcul des salaires. Ce principe est le suivant : Le salaire est un sti-

B)

A

mfi

Im.

Dans le cas particulier du nivellement, on peut admettre que le traproportionnel au temps 0 mis à l'exécuter ; la formule (1) sv'riaéiciTt alors rts

s

C étant un coefficient constant.

0 est la son-orne des temps respectivement employés au parcours à. pied de la ligne nivelée, au scellement des repères et à l'exécution des stations.

En remplaçant B et 0 par leur valeur, on obtient les formules dont l'abaque (fig. 48) est la représentation graphique.