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LES AUTOMOBILES A PETROLE
mune et forment par conséquent un tube unique ouvert à ses deux extrémités, dans lequel se meuvent en sens inverse les deux pistons ; la distribution d'échappement et d'inflammation est naturellement unique dans ce cas, et le
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mouvement des pistons transmis soit à un axe moteur unique par l'intermédiaire de balanciers ou de bielles en retour, soit à deux axes moteurs accouplés. Échappement. — En dehors des trépidations, un autre inconvénient contre lequel les constructeurs ont eu à lutter est celui du bruit de l'échappement. A la fin de la course motrice du piston, les gaz brûlés sont loin d'être détendus à la pression atmosphérique, de sorte que l'ouverture de la soupape d'échappement détermine une détente brusque dont l'effet acoustique est analogue à celui d'une explosion extérieure ;. il serait intolérable s'il n'était considérablement atténué par le passage des gaz dans un appareil spécial auquel on a donné le nom de « pot d'échappement ». Cet appareil a d'abord été constitué par un simple cylindre en tôle, rempli de paille de fer, à l'une des extrémités duquel arrivaient les gaz d'échappement pour sortir dans l'atmosphère par un orifice situé cà l'autre extrémité. Un double effet était ainsi produit : d'une part, le renflement de la canalisation faisait l'office d'une sorte de volant
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ESSAI DE DESCRIPTION METHODIQUE GENERALE
par rapport à l'écoulement gazeux ; d'autre part, les mille obstacles créés par la présence de la paille de fer brisaient en tous sens la direction du courant. Ces deux phénomènes contribuaient à régulariser dans une certaine mesure la vitesse de sortie finale des gaz et, par suite, à atténuer les détonations d'échappement. Mais la paille de fer avait l'inconvénient de s'oxyder assez rapidement et de tomber alors en poussière ; aussi en a-t-on à peu près abandonné l'emploi. On préfère maintenant utiliser d'une manière prépondérante le premier des deux phénomènes sus-indiqués, mais en le multipliant par l'interposition de plusieurs renflements et étranglements successifs sur la tuyauterie d'échappement. A cet effet, le pot est divisé en compartiments par des cloisonnements parfois transversaux, mais le plus souvent cylindriques concentriques, percés de trous situés alternativement aux deux extré~\ mités, de manière à superposer au FIG. 9. phénomène de détente en cascade, dans des capacités successives, celui du changement brusque de direction du courant gazeux (fig. 9). On obtient généralement des résultats satisfaisants avec deux cloisonnements intermédiaires de ce genre, lorsque le volume total du pot représente six à huit fois celui du volume total des cylindres moteurs ; mais ce rapport peut être notablement réduit lorsque la fréquence des explosions augmente, soit par suite de la vitesse de rotation de l'arbre moteur, dans le cas de cylindres à faible course, soit par suite de l'alternance des phases de régulation dans le cas de moteurs à cylindres multiples. Dans ce dernier cas, on peut améliorer encore un peu le résultat en dirigeant l'échappement de chaque groupe de deux cylindres, choisis de manière à donner la série la plus Tome XVII, 1900.
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