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LES
AUTOMOBILES
A
PÉTROLE
à disposer un butoir, qui vient frotter sur une joue d'une des roues dentées du train mobile toutes les fois que le conducteur fait la manœuvre de débrayage préparatoire au changement de vitesse, de manière que la vitesse relative des deux roues dentées à mettre en prise se trouve ralentie. Malgré ces perfectionnements , les inconvénients ne disparaissent qu'incomplètement; aussi bien des efforts ontils été faits pour supprimer complètement la mise en prise latérale. Les dispositifs par lesquels on a cherché à la remplacer peuvent se rattacher à deux idées principales : la mise en prise tangentielle et les engrenages constamment en prise. Dans les premiers, les roues à mettre en relation sont et restent dans le même plan, et s'attaquent par les pointes de leurs dents par suite d'un rapprochement de leurs axes. Les arbres principaux menant et mené ne pouvant guère être mobiles, ce sont des axes auxiliaires qui se déplacent pour intercaler le groupe de deux pignons solidaires qu'ils portent entre les roues montées sur les arbres principaux. Par exemple [fig. 19), les divers axes auxiliaires, parallèles aux arbres principaux, sont fixés entre deux plateaux concentriques à l'arbre menant et pouvant recevoir d'un organe pl0 m de commande à la portée du conducteur un mouvement de rotation autour de cet arbre; dans ce mouvement de rotation, un pignon de chaque couple rouTe sur la roue de l'arbre menant sans cesser d'être en prise avec elle, et l'autre vient en relation, par mise en prise tangentielle,
ESSAI
DE
DESCRIPTION
MÉTHODIQUE
GÉNÉRALE
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avec la roue de l'arbre mené au moment où l'axe du couple passe dans le plan des deux arbres principaux ; des encoches convenablement placées sur les plateaux permettent de les immobiliser au moyen d'un verrou dans chacune de ces positions. Parmi les systèmes à engrenages constamment en prise, la plupart se composent de groupes de trains d'engrenages disposés sur l'arbre moteur et un arbre parallèle, mais sans déplacement latéral, les roues correspondantes étant toujours en face l'une de l'autre et engrenées l'une avec l'autre ; mais les roues de l'un des deux groupes sont folles sur leur arbre et peuvent en être rendues l'une ou l'autre solidaires par des dispositifs semblables à ceux qui seront étudiés dans l'un des paragraphes suivants comme appareils d'embrayage général, mais en l'espèce spéciaux à chacun des groupes de roues dentées qui produisent les diverses réductions de vitesse.
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FIG. 20.
Certains des systèmes rentrant dans la catégorie des engrenages constamment en prise méritent une mention spéciale : ce sont ceux qui comportent l'application du principe des engrenages épicycloïdaux. L'arbre moteur commande directement (fig. 20) un plateau tournant librement autour de l'arbre auquel il s'agit de transmettre le mouvement et qui porte lui-même une série de roues