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LES
AUTOMOBILES
A
PÉTROLE
plusieurs pignons satellites portés par des bras solidaires de l'arbre à commander, et engrenant, d'autre part, avec une roue dentée extérieurement et folle sur cet arbre. Pendant l'arrêt de la voiture, les axes des pignons satellites sont immobiles, et la roue folle prend un mouvement de rotation rétrograde ; mais si, par un verrou ou, mieux, par l'action d'un collier de frein, on empêche ce mouvement, alors les pignons satellites, entraînés par la denture de la poulie, se mettent à rouler sur la roue folle immobilisée, et les bras portant leurs axes entraînent l'arbre dont ils sont solidaires, mais avec une vitesse réduite et un effort multiplié. Nous croyons enfin intéressant de signaler, bien qu'il ait à peine été employé jusqu'ici, un dispositif dérivant d'un principe différent des précédents, celui des galets k coinçagc ; l'arbre menant et l'arbre mené portent chacun un jeu de poulies à gorge de diamètres différents calées sur eux; un galet de friction à circonférence biseautée peut être amené en contact simultané avec les gorges de doux poulies situées en face l'une de l'autre, et cela du côté où la résultante des efforts d'entraînement qu'il reçoit et transmet tend à le coincer entre les deux ; la transmission de mouvement a alors lieu par friction et avec un rapport variable suivant les diamètres des poulies mises en relation l'une avec l'autre. Un même galet intermédiaire, pouvant, une fois dégagé, recevoir un mouvement latéral, suffit,' comme dans le cas de rouleaux tendeurs de courroies, pour mettre en relation l'un ou l'autre des groupes de poulies. Un dispositif analogue a été réalisé avec des roues et pignon intermédiaire dentés au lieu de poulies et galet de friction; il constitue alors une variante des systèmes à mise en prise tangentielle. Les divers dispositifs dont il est question dans ce paragraphe ne sont pas exclusifs les uns des autres, et en
ESSAI
DE
DESCRIPTION
METHODIQUE
GENERALE
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fait plusieurs systèmes de voitures comportent la superposition de deux appareils de changement.de vitesse de types différents. C'est ainsi que le mouvement du moteur transmis, par exemple, au moyen de courroies avec deux réductions de vitesses à un arbre intermédiaire se transmet ensuite à un autre arbre avec a) deux ou plusieurs réductions nong |%ta <j velles obtenues par engrenages et 11"aS. pouvant se combiner chacune avec ^ ^ifS — l'une ou l'autre des réductions sr= tr l/& 11 -a obtenues par courroies. Ou bien lI § l'une des poulies folles commande \ ' un train de pignons satellites épicvcloïdaux (fig. 20) dont l'action sur l'arbre est déterminée par le 23. FIG serrage d'un collier de frein. Ou bien encore cette poulie folle ou mieux une poulie spéciale (fig. 23) transmet le mouvement à l'arbre sur lequel elle est montée par l'intermédiaire d'un axe spécial en relation avec lui par engrenages à mise en prise latérale ■
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ou tangentielle. Marche arrière. —■ Le renversement de la marche est, algébriquement, un cas particulier du changement de vitesse et est souvent, en fait, obtenu par des appareils analogues. Il est, en particulier, réalisé: Par le déplacement du galet de friction au-delà du centre du plateau de commande dans le premier des systèmes de changement de vitesse indiqués au paragraphe précédent ; Par un groupe spécial de poulies avec courroie droite, quand les courroies de marche avant sont croisées et inversement ; Par un train de trois engrenages montés sur deux axes auxiliaires, au lieu de deux engrenages montés sur un