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SUR LA CRISTALLOGRAPHIE DU FER
l'état a, après avoir traversé, au moins une fois, depuis sa solidification, les deux autres états stables aux températures élevées. Quand donc nous étudions le métal froid, et que nous y rencontrons certaines formes cristallines, nous avons d'abord à nous demander si ces formes appartiennent à l'état moléculaire actuel ou à l'un des états moléculaires passés. Bref, chaque fait d'expérience doit être soumis à une discussion critique toujours délicate et qui n'a jamais été faite méthodiquement.
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nous sommes conduits à le considérer comme la limite des produits réellement industriels, lorsque l'on fait décroître progressivement la proportion des matières étrangères, notamment celle du carbone. 1600 1500 a>HuOO
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Cristallographie du fer
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Les faits qui peuvent servir à déterminer les formes cristallines du fer y se rapportent à cinq chefs : A) Présence de cristaux par solidification dans les cavités naturelles des lingots ou des moulages de fonte, d'acier et de fer fondus ; B) Structure des aciers trempés ; C) Structure des aciers-manganèse ; D) Structure des aciers-nickel ; E) Structure du fer et de ses alliages dans la période de stabilité du fer y, révélée par des attaques à température appropriée. A) Cristallisation par solidification. — L'état y du fer, si on suppose que le point de Bail ne correspond pas à une modification allotropique, est, par définition, celui que prend le fer en se solidifiant. La première idée qui puisse venir, quand on veut rechercher ses formes cristallines, est donc de s'adresser à la cristallisation par solidification, car les modifications allotropiques ultérieures, tout en pouvant changer éventuellement la structure interne, respecteront les formes externes des cristaux. Mais le fer fondu pur n'est pas un produit industriel, et
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Si nous nous reportons au diagramme dans lequel Sir W. Roberts-Austen a réuni les températures critiques (ordonnées) des fers carburés, par rapport à leurs teneurs en carbone (abscisses) (*), nous voyons (fig. ci-contre) que la solidification de ces alliages se fait en un seul temps, si la teneur en carbone reste au-dessous d'une certaine valeur, et en deux temps si cette teneur en carbone est dépassée. Dans le premier cas, la matière solidifiée est une solution solide, non saturée à la température de solidification, de carbone dans le fer y ; dans le second cas, le premier dépôt est encore la solution solide, saturée cette fois à la température de solidification, de carbone dans le fer y, et le second dépôt est un eutectique de ladite solution et de graphite, si le refroidissement est très lent, ou de cémentite (Fe :, C), si le refroidissement est plus rapide, sans être cependant trop rapide. (*) Fifth Report lo the Alluys Research Committee ; the Institution of Meclianical Engineers ; excerpt Minutes of Proceedinr/s, 9 février 1899, pl. IV.