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ÉTUDES SUR LES BASSINS HOUILLERS
tantes et des mieux reconnaissables de tout le bassin ; la couche, gisant dans des grès blancs massifs (150 mètres), est sujette à dos renflements parfois considérables et se divise souvent en plusieurs branches dont quelques-unes s'écartent brusquement de la branche principale et s'arrêtent à faible distance. Au dessus, on signale (p. 54), à Mercoirol bas et au col de Trélvs, un massif de schistes sombres, durs et rubanés, atteignant 100 mètres d'épaisseur; 4" Étage ou système de Bessèges : c'est, au contraire, un système de couches très régulières (jusqu'à 14 couches exploitables à Bessèges avec 14 mètres de charbon), réparties dans une épaisseur de 500 mètres de terrain, où dominent des grès blancs feldspat biques très fins, alternant avec quelques schistes feuilletés. Les couches de Lalle forment la partie supérieure du système de Bessèges ; 5° Couches de Montbel, ou étage supérieur de Bessèges : il n'y a nulle part de coupe complète qui permette de reconnaître la superposition directe de cet étage aux précédents. Pourtant M. Grand'Eury est arrivé à montrer , au nord-est de Bessèges, l'existence de 300 mètres de couches, où des schistes fissiles k Esthéries et des poiidingues grossiers (poudingues de Poulière, jusqu'à 200 métrés) séparent deux systèmes avec houille, niais assez pauvres, celui de Lalle en bas, et celui de Montbel en haut. Ce dernier, qui ne comprend que quatre couchettes schisteuses, de 0 m ,40 à 0 m ,50, n'en est pas moins important par le développement -qu'il prend dans d'autres parties du bassin, à Saint-Jean et à Rochebelle. 6° Étage stérile : au-dessus de l'ensemble de ces cinq premiers systèmes, qui constitue l'étage inférieur du Gard, se développe une niasse puissante de schistes stériles, désignés par M. Grand'Eury sous le nom de phyllades houillers. Malgré l'uniformité apparente de ce système,
BASSIN HOUILLER DU GARD
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M. Grand'Eury a su y distinguer trois zones : une zone inférieure (100 mètres) de grès et schistes gréseux avec quelques bancs de schistes fissiles ; une zone moyenne (250 mètres), formée en presque totalité de schistes fissiles bleuâtres à Esthéries, et une zone supérieure (an moins 250 mètres) où dominent des grès gris ou blancs, en bancs plus ou moins épais, entre lesquels les schistes fissiles renferment beaucoup de coquilles. « L'étage stérile est complètement dépourvu de* houille et même d'empreintes Végétales, autres que des fragments et des détritus indéterminables. Il n'y a pas de schistes charbonneux ; je n'y connais qu'un seul et unique filet de houille, visible à l'est du Mas Cabanel, à la tranchée Barrés du Martinet et au sud du puits Laganière de Montgros ; là le filel de houille, de 0"',10 d'épaisseur, recouvert de schistes à coquilles, contient dans l'intérieur du charbon beaucoup de grains de quartz en haut et de paillettes de mica en bas; c'est une houille sédinientée dans toute l'acception du mot (*), » Ce grand étage de schistes fissiles fait, on le voit, plutôt songer aux conditions de sédimentation ordinaires dans les bassins du Nord qu'à celles des bassins du Plateau Central; 7° Système de Gagnières : au-dessus de l'étage stérile, quoique la superposition directe ne soit pas nettement connue, vient un nouveau faisceau de couches en partie dénudé et interrompu par le Trias. Il y a cinq à six couches à Gagnières, et un petit faisceau supérieur peu connu, celui des Bouziges. Los couches sont dans dos grès fins, avec schistes feuilletés très fossilifères et même fissiles, avec coquilles entre les couches de houille exploitées, qui sont très régulières. Le système, dénudé dansl'intervalle, reparaît au nord au Mazel, où les couches semblent avoir été meilleures, plus nombreuses et plus rapprochées. (*) GRAND'EURY,
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Géologie et Paléontologie du bassin houiller du (lard.