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ÉTUDES SUR LES BASSINS HOUILLERS
détail; la question sera bientôt êclaircie par la galerie qu'on pousse. en direction dans Grand'Baume, au nord du puits du Ppritil. On voit donc des deux côtés de l'axe de la cuvette, avec une légère différence dans le détail, s'accuser la même loi, niais, de plus, dans une direction normale ; Grand'Baume contient à Ricard 10 mètres de charbon avec 4 mètres de stérile, et à Trescol 7 m ,50 de charbon avec 3 m ,50 dé schistes. En face des filets de Pinèdes, la couche est encore bien représentée à Trépeloup. Abilon, près de Ricard, a 5 métrés de houille, avec 3"',80 de schistes, et, au Ravin, 3 1 ",20 de houille, avec l m ,40 de schistes. Quant aux couches supérieures du système, voici ce qu'en dit M. Platon (notes manuscrites) : « Elles sont plus rapprochées au quartier do la Crouzette qu'au col du Gazay (à l'ouest qu'à l'est), et plus on s'approche du col Malpertus, plus elles sont écartées en prenant la forme d'un soufflet. » La conclusion est que la cuvette de dépôt coïncidait avec la cuvette actuelle de plissement; que, comme il est naturel, le maximum d'épaisseur des dépôts, en général, et du charbon en particulier, se trouve dans l'axe de cette cuvette, avec décroissance au nord, vers les bords du bassin, et avec augmentation au sud, vers la ligne qu'on peut supposer avoir correspondu à un plus rapide enfoncement de la cuvette de dépôt. Los données permettent même d'aller plus loin et de présumer que, de part et d'autre de l'axe de la cuvette, les dépôts ne décroissent pas symétriquement, mais décroissent plus lentement à l'est, c'est-à-dire du côté où le soulèvement surplombant du Rouvergue tendait à déplacer la ligne de fond. Ces conclusions prennent une nouvelle force, par la manière' presque rigoureuse dont elles s'appliquent à l'étage supérieur et à ses différentes couches. La couche de Champclauson a, au col du Gazay, son maximum
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d'épaisseur, 4 ,50 de charbon et 0 ,85 de schistes ; en face, à l'ouest, aux Rosiers, c'est-à-dire plus loin de l'axe, elle n'a plus que 4 m ,12 de charbon et 0 m ,37 de schistes. De là, vers le nord, la puissance augmente d'abord : elle est, au Chauvel, de 5 m ,25 de charbon, avec 3m ,93 de schistes, et en face, à Cessous, à peu près dans l'axe, de 5 1 ", 65 de charbon avec 26 mètres d'entre-bancs. Puis, à partir do Portes, il y a décroissance dans la quantité de charbon, avec augmentation de la partie stérile intercalée ; à Sain te-Amélie, 4 m ,37 de charbon avec 8 m ,80de stérile, et à la Vernarède, 3 m ,05 de charbon avec 33 mètres de stérile. Pour les couches plus élevées, il m'est difficile, avec les données dont je dispose, de suivre dans le détail la même progression; mais toutes deviennent meilleures et plus épaisses au nord, avec une grande augmentation des intervalles ; quant à la décroissance de charbon entre Portes et le puits Nord, elle est souvent masquée par le fait que les épaisseurs les plus septentrionales sont prises dans des points plus rapprochés de l'axe de la cuvette; je note pourtant dans le mémoire de M. Sarran : pour ïerrenoire, l m ,75 de charbon au puits Sud, 2"', 20 à SainteAmélie et 2 mètres au puits Nord; pour la couche Canal, l'",72 au puits Sud, 3"', 10 à Sainte-Amélie, et l m ,50 au puits Nord; pour Rouvière, 0 m ,25 au puits Sud, 0 m ,80 à Sainte-Amélie, et 0 m ,70 au puits Nord; pour Sainte-Barbe, les nombres correspondants sont:0m ,35, l m ,44 et 0 m ,85. On peut donc dire que la même loi s'accuse aussi dans le détail ; s'il y a quelques différences avec ce qui se passe pour les couches inférieures, elles s'expliquent de la même manière que les ressemblances. La ligne la plus basse de la cuvette s'était sans doute reportée des environs de Ricard à ceux de Portes, dans le sens même où avait eu lieu la transgression générale des eaux, et c'est pour cela que les épaisseurs de charbon s'accroissent d'abord vers le nord avant de décroître; les